YouTube et la Sacem finissent par s’entendre sur le partage des revenus

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Un contrat a été signé pour trois ans entre l’organisme français et la plateforme américaine. Les artistes français seront rémunérés lors du visionnage des clips contenant leurs morceaux. L’accord s’étendra à un éventuel système d’abonnement payant sur YouTube.

Les relations s’apaisent entre YouTube et la filière musicale. Mercredi, le site de vidéos de Google a annoncé la signature d’un contrat de trois ans avec la Sacem, qui le conduira à rémunérer les auteurs, les compositeurs et les éditeurs de musique français, lors du visionnage de clips intégrant leurs morceaux.

Le précédent accord, conclu en septembre 2010, était arrivé à échéance le 31 décembre 2012. En pleine période de renégociation, YouTube avait décidé de retirer les publicités sur les vidéos des articles et de cesser le partage de revenus publicitaires. Ce geste avait provoqué la colère des producteurs. Lors du Midem de Cannes, le marché international de la musique, le patron d’Universal Music France Pascal Nègre avait menacé ses vidéos de la plateforme de Google.

La difficulté des négociations portait sur le montant que le groupe américain reverse aux ayants droit lorsque les internautes visionnent un clip musical. Google voulait obtenir une forte révision à la baisse de ces montants. «Les taux sont faits pour s’améliorer et non pour se dégrader», avait prévenu le nouveau directeur général de la Sacem, Jean-Noël Tronc, tout en déplorant un «chantage» de YouTube. La diffusion de publicitédans les clips avait fini par être rétablie fin mars par YouTube.

Les termes du nouvel accord sont confidentiels. «Nous espérons bien sûr faire progresser les revenus de nos sociétaires», assure au Figaro Cécile Rap-Veber, la directrice des licences à la Sacem. L’assiette sur laquelle les rémunérations sont ponctionnées sera plus importante, puisque toutes les vidéos intégrant des morceaux d’artistes sont concernées, et plus seulement les clips officiels postés par les maisons de disques. De plus, le contrat (…)

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