Test : TP-Link Tapo C310 – Bon pied, bon œil pour la caméra de surveillance d’extérieur

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Même durant la période estivale, les cambrioleurs ne prennent pas de vacances. Pour limiter les dégâts à la maison et être alerté, voici la TP-Link Tapo C310. Une caméra de surveillance d’extérieur Wi-Fi que Futura a pu tester durant plusieurs mois. Son atout principal : un gros capteur pour mieux identifier les intrus.

L’été bat son plein et pour s’éloigner de la maison, sans la quitter des yeux pour autant, les caméras de surveillance sont devenues très accessibles. Elles peuvent à la fois filmer, relever le son et même en émettre. Elles peuvent surtout permettre de jeter un coup d’œil à distance, via le smartphone sur ce qui passe devant l’optique. Parmi les très nombreux modèles existants, Futura a choisi la TP-Link Tapo C310 en raison de son tarif et de sa capacité à relever des images détaillées allant au-delà de la Full-HD, avec sa définition de 2.304 x 1.296 pixels. C’est également une caméra Wi-Fi (2,4 GHz) ou filaire (Ethernet), faite pour être installée en extérieur.

Avec ses deux grosses antennes et sa teinte blanche, difficile de dissimuler cette caméra, elle se fait remarquer. Prévue pour être installée à l’extérieur, la Tapo C310 est certifiée pour résister aux pluies abondantes et à la poussière. Au niveau des branchements de câbles, elle est dotée d’un petit boîtier d’étanchéité pour la prise réseau RJ45 et d’une petite rondelle de silicone pour l’alimentation. De la visserie avec des chevilles et un petit gabarit sont disponibles pour la fixer à un mur.

Lors de l’installation, le seul gros souci tourne autour du câble d’alimentation. Il n’est pas spécialement long avec son bloc électrique fourni. Il faut ruser pour le faire passer de l’extérieur à l’intérieur du logement. À moins de faire un trou de part et d’autre d’un mur. Dans tous les cas, il faudra de toute façon une prise électrique à proximité. C’est dommage, malgré l’inconvénient de la recharge, la présence d’une batterie aurait rendu la caméra bien plus facile à installer à n’importe quel endroit en extérieur. Par ailleurs, si l’on opte pour le Wi-Fi, il est dommage de ne pas pouvoir retirer le petit câble réseau qui va pendre tout seul à côté de l’alimentation.

La seule solution pour visionner à postériori les séquences durant lesquelles la caméra a détecté des mouvements consiste à ajouter une carte microSD à la caméra. Elle doit être d’une capacité maxi de 128 Go. Pour l’insérer, il faut dévisser deux petites vis bloquant la trappe du lecteur de carte sous la caméra.

L’installation facile via l’application Tapo

Nous n’avons testé que la connexion Wi-Fi car c’est l’un de ses atouts et il est vrai que l’absence de câble est plutôt pratique. Après avoir installé l’application Tapo et créé un compte, il est possible d’ajouter la caméra en la sélectionnant à partir des accessoires disponibles. L’installation est ensuite très rapide et simple. La caméra doit être branchée sur le secteur. Ensuite, tout se passe via l’application. Il faut ajouter le réseau Wi-Fi domestique et enfin connecter le mobile au module Wi-Fi de la caméra. Une fois ces opérations effectuées, un petit nom de scène et un emplacement indiqués, l’ensemble est opérationnel. Malgré l’éloignement et des murs épais, la connexion s’est faite sans souci et il n’y a jamais eu de perte de liaison.

La page d’accueil de l’application permet d’accéder à la vidéo du direct. Il est alors possible d’activer ou non le haut-parleur et de régler le niveau sonore. On peut aussi accéder à l’alarme qu’il est possible d’activer. Celle-ci va alors se déclencher automatiquement si la caméra détecte des mouvements. Elle reste assez faiblarde, mais se fera remarquer par l’intrus.

Autre option : le microphone. En pressant son micro via l’application, on peut faire parler la caméra à distance. Toujours à partir de cette page, des petites icônes permettent aussi de prendre un cliché ou bien une séquence vidéo. Elles seront enregistrées directement sur le mobile ou sur la carte microSD intégrée à la caméra de surveillance. Il est possible d’y accéder via le bouton « Lecture et mémoire », puis dans l’onglet « Mémoire ». En revanche, comme nous l’avons déjà expliqué, en cas d’intrusion, il vaut mieux ajouter une carte micro-SD, car il n’est pas possible de visionner à postériori une séquence en cas d’alerte autrement.

Parmi les réglages, on peut aussi dessiner des zones de détection pour cibler précisément celles-ci et en ignorer certaines. Enfin, il faut savoir qu’il est possible de piloter la caméra à partir des assistants vocaux Google et Amazon.

Une caméra qui voit bien

En mode 3MP, la caméra affiche une image détaillée qu’il fasse nuit ou jour. Avec les deux modes il est possible de reconnaître un visage et même de nuit, ce qui est généralement rare avec d’autres modèles. Il ne faut cependant pas que la personne se trouve à plus de quatre ou cinq mètres de l’objectif. Côté son, le microphone restitue tout l’environnement sonore et notamment le chant des oiseaux. L’ensemble est un peu mêlé et l’écoute de conversation est difficile.

L’avis de Futura

Avec sa résolution conséquente, la Tapo C310 est une excellente caméra d’extérieur sans fil, ou presque, puisqu’il est nécessaire de trouver une astuce pour la raccorder à l’intérieur du logement à une prise de courant. Son application est intuitive et la grosse définition permet d’identifier précisément les intrus évoluant à quelques mètres. Son prix (54,90 euros) en fait un modèle très attractif au regard de la qualité et des options proposées. Il ne lui manque peut-être qu’une option de stockage des séquences en cloud plutôt que sur carte micro-SD, lorsque la caméra détecte des mouvements.

On aime

  • L’application facile à utiliser
  • Les nombreuses possibilités de réglage
  • La qualité de l’image même de nuit 

On n’aime pas

  • L’absence d’une batterie pour encore plus d’autonomie
  • L’enregistrement des séquences uniquement sur la carte microSD de la caméra

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