Snapchat, l’application de photos qui vaut des milliards

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La start-up, qui serait valorisée près de 4 milliards de dollars, prépare une nouvelle levée de fonds.

La folie Snapchat est partie pour durer. La start-up, qui développe une application de photos pour smartphones, met la dernière touche à une importante levée de fonds d’environ 200 millions de dollars (145 millions d’euros), qui devrait être bouclée dans les prochains jours, selon le site spécialisé AllThingsD. La valorisation de la jeune société créée en 2011 culminerait à 4 milliards de dollars (2,9 milliards d’euros).

Snapchat n’est pas une application comme les autres. Contrairement à Instagram ou à Facebook, on ne partage pas ses photos avec l’ensemble de son réseau d’amis. On les envoie à un ou plusieurs de ses contacts, à la manière d’un texto. Une fois réceptionnées, ces images s’autodétruisent au bout de dix secondes maximum, selon un réglage choisi par l’expéditeur.

Ce concept des photos éphémères fait sensation depuis les débuts de l’application. Les jeunes utilisateurs, notamment, y trouvent le moyen de communiquer entre eux sans s’embarrasser avec les fastidieux réglages de confidentialité des réseaux sociaux. Sur Snapchat, on se transmet des photos potaches, des mots d’amour ou des clichés érotiques – du sexting -, qui ne laissent aucune trace dans les mémoires des smartphones. Près d’un Américain sur dix a déjà utilisé l’appli sur son téléphone, selon un sondage du Pew Internet paru cette semaine. En France, elle figure depuis un mois dans les dix applications gratuites les plus téléchargées sur Android et iPhone. Plus de 350 millions de clichés sont envoyés chaque jour, sept fois plus qu’il y a un an.

Encore aucun revenu

La popularité de Snapchat fait tourner bien des têtes. La rumeur veut que Mark Zuckerberg ait tenté de racheter la start-up pour 1 milliard de dollars, 40% plus cher que ce qu’il a dépensé pour Instagram. Éconduit, Facebook a lancé l’hiver dernier une copie de l’application, Poke, sans rencontrer le même succès.

Du côté des (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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