En Afrique, la surveillance électronique des espèces menacées peut être détournée. L’émission “Tech24” se penche sur le phénomène.
De plus en plus d’ONG installent des capteurs sur les animaux en voie de disparition pour surveiller leur évolution, et anticiper le mouvement des braconniers. C’est par exemple le cas de Marwell Wildlife qui, avec IBM, répertorie les zèbres de Grévy au Kenya et en Éthiopie. Utile : ils ne sont plus que 1 200 à l’état sauvage. L’analyse prédictive au service des animaux ! Google aide par ailleurs le WWF à protéger les rhinocéros et les éléphants en Namibie. Il s’agit d’une véritable course à la technologie, car les braconniers utilisent eux aussi des méthodes de plus en plus high-tech, et piratent les protections des animaux, comme l’a noté le World Wildlife Crime Technology Project. Explications avec son porte-parole Allan Crawford dans l’émission Tech24 ci-dessous.
Toujours au sommaire de l’émission de France 24 dédiée aux nouvelles technologies et dont Le Point est partenaire, le droit des animaux à accéder à Internet. C’est tout le sens du projet baptisé Interspecies Internet, une initiative du chanteur britannique Peter Gabriel qu’il a défendue aux côtés du cocréateur d’Internet Vint Cerf et de l’informaticien Neil Gershenfeld, très actif dans l’émergence des FabLab… L’argument de ces pionniers, tout comme de la psychologue Diana Reiss ? Les singes, les dauphins et les éléphants ont des capacités de communication qui ne demandent qu’à être développées… D’ores et déjà à Washington, dans le Smithsonian’s National Zoo, les orangs-outans font défiler un diaporama sur un iPad. Et dans le Cameron Park Zoo, au Texas, on a même vu des singes s’amuser à utiliser Skype…
Bref, l’animal est-il un internaute comme les autres ? “L’enfant considère sans hésitation l’animal comme son égal ; par l’aveu franc et sincère de ses (…)
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