‘NBA 2K13’ tutoie les sommets

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3,05 m. La hauteur d’un panier de basket est immuable. NBA 2K continue, lui, de repousser les limites de la gravitation vidéoludique. Le précédent opus avait marqué une véritable révolution dans le monde des simulations sportives. Attendu comme l’un des jeux de l’année, le cru 2013, produit par Jay-Z, enrichi par l’arrivée de la mythique Dream Team, perpétue la tradition. Faute de concurrent – EA Sports ayant décidé, pour la troisième année consécutive, de ne pas sortir NBA Live Visual Concept aurait pu se contenter de naviguer en père peinard et de peaufiner en surface sa licence à succès, en attendant patiemment la sortie des prochaines consoles nouvelle génération. Les développeurs ont pourtant fait le choix, risqué, de modifier sensiblement le gameplay. Risqué mais gagnant.

Il n’est désormais plus incongru de confondre le jeu avec la diffusion d’un vrai match de basket. Les animations, toujours plus criantes de réalisme, voient les joueurs pester contre l’arbitre, haranguer le public ou contourner un adversaire, main sur la hanche, pour éviter une collision. La modélisation des joueurs tend également vers la perfection. Plus que leur morphologie, c’est toute leur gestuelle qui a été travaillé individuellement. Toutes les stars comme les inconnus possèdent des mouvements qui leur sont propres et qui collent parfaitement à la réalité. Ces ‘signatures skills’ constituent l’un des atouts majeurs de NBA 2K13.

Les bruitages et les commentaires endiablés viennent également renforcer l’immersion. Bien loin des commentaires parfois mécaniques des jeux de football, le célèbre trio de commentateurs américains (Dorris Burke, Steve Kerr et Clark Kellog) distillent des anecdotes, éclatent en fou rire ou analysent en temps réel la performance des joueurs sur le terrain, avec un réalisme déconcertant.

Simulation pure et dure à ses débuts, NBA 2K s’est rendu plus accessible avec le temps. Par petites touches, il atteint la (…) Lire la suite sur lemonde.fr

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