Moovit, une application d’entraide dans les transports en commun

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Cette application utilise les données de ses utilisateurs pour les informer en temps réel sur le trafic des bus et des métros. Leurs concepteurs veulent s’inspirer du succès de Waze.

Bus en retard, métro bloqué ou tramway bondé: les transports en commun peuvent être une épreuve pour leurs usagers. Moovit entend alléger cette peine. La start-up israélienne a lancé en 2011 une application communautaire dédiée aux transports publics, disponible sur iPhone et smartphones Android. Elle couvre aujourd’hui 65 villes, dont Bordeaux et Paris, et revendique 2,7 millions de téléchargements, presque trois fois plus qu’en juin. Particulièrement populaire en Amérique du Sud (elle compte 400.000 utilisateurs au Brésil) et en Espagne (300.000 utilisateurs), Moovit est disponible en France depuis juin 2013 et y revendique 25.000 usagers.

Des informations plus précises grâce aux usagers

Pour Moovit plus que pour une autre application, le nombre d’utilisateurs est primordial. En effet, elle n’a rien d’une application de transports en commun classique. Moovit ne se contente pas de donner la position des stations de bus ou de métro les plus proches ou leurs horaires de passage. Elle exploite aussi les données envoyées en temps réel par les smartphones afin d’affiner ses informations. Les utilisateurs sont invités à noter les lignes de métro ou de bus empruntés, à indiquer la présence de Wi-Fi ou de places pour handicapés à bord et à laisser des commentaires sur leur trajet. La rame est-elle bondée, le bus est-il propre, le conducteur est-il prudent?

Par ailleurs, grâce à la fonction GPS, toute personne utilisant Moovit dans les transports envoie des données anonymes sur la position exacte de son bus, métro, taxi ou tramway. De cette manière, l’application prend en compte les éventuels retards ou difficultés du trafic. «Si vous savez combien de minutes vous devez attendre votre bus, vous pouvez mieux utiliser votre temps», explique Omar Tellez, président de Moovit. «Sans les (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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