Facebook entend lutter contre le cyber-harcèlement

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Le réseau social américain va mettre en place de nouveaux outils de signalement de messages injurieux qui pourront être utilisés par la personne harcelée, mais aussi par ceux qui en sont témoins.

«Empêcher le harcèlement: outils, conseils, et programmes pour favoriser l’entraide». C’est sur ces quelques mots que s’ouvre le portail de Facebook consacré à la lutte contre le harcèlement scolaire en ligne, dont la version américaine a été lancée le 6 novembre dernier. La démocratisation d’Internet et des smartphones ont permis aux moqueries, mais aussi aux insultes et violences psychologiques dont sont victimes certains élèves de se poursuivre sur les réseaux sociaux, à tout heure du jour et de la nuit, avec des conséquences parfois dramatiques. Selon la London Schools of Economics, 7% des adolescents français ont été harcelés sur Internet.

Pour Justine Atlan, directrice de l’association e-Enfance, le phénomène concerne essentiellement les collégiens. «Entre 11 et 13 ans, soit pour les classes de 6e et de 5e, ce type de comportement explose», affirme-t-elle. En pleine construction de leurs identités, les pré-ados se lancent dans la course à la popularité, et sont impitoyables envers ceux qui restent sur le bas-côté. Et ne pas être sur Facebook n’est pas un rempart contre les moqueries en ligne. «Certains adolescents particulièrement retors créent de toute pièce un faux profil de leur victime qui se retrouve recouvert d’injures ou de menaces, ou qui sert à propager des calomnies: par exemple, faire passer une collégienne pour une fille facile en écrivant sous son nom des messages équivoques», souligne Justine Atlan.

Des signalements traités en 24 heures

Paradoxalement, le groupe d’âge le plus touché par le cyberharcèlement n’est pas censé être présent sur les réseaux sociaux. Facebook est ainsi théoriquement interdit aux moins de 13 ans, mais nombre de collégiens contournent cette restriction en mettant une fausse date de naissance lors de leur inscription, «très (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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