Les parents jugent Facebook «dangereux» pour les enfants

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Plus de la moitié des 9-16 ans utilisent les réseaux sociaux, selon une étude réalisée par Trend Micro.

Est-ce la conséquence de la médiatisation de quelques faits divers dramatiques? En un an, le regard que les parents portent sur Internet, et plus particulièrement les réseaux sociaux, s’est très nettement teinté d’inquiétude.

Au cœur des préoccupations, Facebook, le plus populaire des réseaux sociaux. Celui-ci est utilisé par 57 % des 9-16 ans et 80 % des 13-16 ans, selon une étude réalisée par la société américaine Trend Micro, spécialiste de la sécurité du cloud. Les enfants lui consacrent en moyenne une heure par semaine pour les plus jeunes d’entre eux, et plus de trois heures pour les plus de 13 ans. Et ce, en dépit d’une inquiétude croissante: 79 % des parents et 59 % des enfants jugent Facebook «dangereux».

Si les pères et les mères craignent toujours que leurs petits deviennent amis avec des adultes qui se font passer pour des enfants, autrement dit qu’ils soient en contact avec des pédophiles, les adultes sont aussi de plus en plus nombreux à craindre que leurs enfants soient harcelés par d’autres enfants. «Si les jeunes sont sans pitié entre eux dans le monde réel, ce sentiment est encore exacerbé sur le Net où les inhibitions sont levées», souligne Damase Tricart, directeur marketing Europe de Trend Micro.

Dispositifs de contrôle parental peu utilisés

Les parents ne restent cependant pas inactifs face à leurs craintes. Ils sont de plus en plus nombreux (plus d’un tiers) à paramétrer eux-mêmes le compte Facebook de leurs enfants, afin de limiter notamment les personnes avec lesquelles ils peuvent prendre contact.

Les enfants, sensibilisés aux «dangers» du Net, acceptent aussi plus facilement que leurs parents soient «amis» avec eux sur Facebook. «Toutefois, les jeunes se livrent encore une vraie concurrence pour savoir qui a le plus d’amis sur Facebook, constate Damase Tricart. Ce qui les conduit parfois à accepter n’importe qui comme ami. Le (…)

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