Le smartphone, nouveau terrain de jeu pour le ciblage publicitaire

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De nouvelles techniques permettent de reconnaître les utilisateurs de smartphones et de tablettes pour leur adresser de la publicité ciblée, même s’ils changent d’appareil dans une journée.

Les pros de la publicité ciblée s’agitent pour conserver les utilisateurs de mobile sur leurs radars. Depuis quelques mois, les grands noms du Web comme Twitter et Criteo dévoilent de nouveaux outils pour proposer des annonces personnalisées selon l’intérêt des utilisateurs de smartphones et de tablettes.

Sur PC, leur tâche était simple. En implantant quelques lignes de code – un cookie – dans le navigateur d’un internaute, on pouvait suivre son parcours, dresser son profil et lui adresser de la publicité en fonction de ses goûts. Ce modèle a fait la fortune de Google et du français Criteo, qui s’est introduit à la Bourse de New York fin 2013. Plus la publicité est ciblée, plus elle a des chances d’être cliquée et donc d’être vendue chère.

Un traçage plus complexe

L’affaire s’est compliquée lorsque les internautes se sont mis aux smartphones et aux tablettes. Près de 80% du temps est passé dans des applications, où les cookies sont inopérants. Pour tracer un utilisateur, il faut se rabattre sur des identifiants uniques attribués par Apple et Google aux possesseurs d’iPhone et de mobiles Android. En repérant cet identifiant dans plusieurs applications, il est possible d’afficher dans une appli de météo de la publicité pour un produit recherché dans une autre application. Cela conduirait à une hausse des ventes de 18%, selone une récente étude de la société myThings.

Mais pour que le système soit efficace, les publicitaires doivent intégrer leurs technologies (un «SDK») au cœur du plus grand nombre possible d’applications. Les places sont très disputées. «Plus de 400 applications intègrent notre SDK, dont PagesJaunes, La Redoute, Price Minister et Voyages-SNCF», se félicite Jérôme Stioui, PDG d’Ad4Screen. La start-up française a fait plancher une vingtaine d’ingénieurs durant (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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