Le gouvernement veut créer un quartier pour les start-up

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La ministre déléguée à l’Économie numérique, Fleur Pellerin, a présenté mercredi la stratégie du gouvernement pour le numérique.

Malmené la semaine dernière par la fronde des patrons «Pigeons», le gouvernement part à la reconquête des acteurs du numérique. Mercredi, la ministre déléguée chargée des PME, de l’Innovation et de l’Économie numérique, Fleur Pellerin, a présenté en Conseil des ministres les grandes lignes de la stratégie du gouvernement pour le numérique.

Fleur Pellerin souhaite avant tout relancer le Conseil national du numérique (CNN), a révélé dès mardi latribune.fr. Cet organe, créé en 2011 sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy pour «éclairer le gouvernement et participer au débat public dans le domaine du numérique», a été secoué par le changement de majorité. En juillet, ses membres ont remis en bloc leur mandat à disposition du gouvernement. Le CNN version 2.0, devrait perdre son indépendance et être rattaché à Matignon, à la manière du Centre d’analyse stratégique. Sa composition devrait être élargie à une trentaine de membres et étendue à des chercheurs et à des représentants de la société civile. Les noms d’entrepreneurs qui se sont distingués durant le mouvement des «Pigeons» circulent d’ailleurs parmi les possibles membres.

Répondre à Londres et à Berlin

En parallèle, Fleur Pellerin veut favoriser la croissance des start-up en France en créant à Paris ou en proche banlieue une Silicon Valley à la française. L’idée serait de répondre au projet «Tech City» de Londres, qui regroupe des start-up dans un quartier à l’est de la capitale britannique et accompagne les investissements de grands noms comme Facebook, Google et Intel. Si Paris reste devant Londres et Berlin en termes de nombre de start-up hébergées et de parts représentée par le numérique dans l’emploi, les capitales allemande et britannique multiplient les initiatives pour accueillir les nouvelles pépites européennes. Une mission sera donc lancée pour définir les contours de ce (…)

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