Le bitcoin poursuit son envol historique et dépasse les 675 dollars

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La monnaie numérique virtuelle décentralisée poursuit sa flambée vers des sommets historiques. Depuis début novembre, sa valeur a plus que doublé.

Le bitcoin crève le plafond. Cette monnaie virtuelle lancée en 2009 par un groupe d’informaticiens anonymes, a atteint ce lundi les 675 dollars sur la plateforme d’échange Mt. Gox. Jusqu’ici peu connu du grand public, le bitcoin est arrivé sur le devant de la scène en octobre dernier, lors de la fermeture de Silk Road, une plateforme tournante de la drogue en ligne, par les autorités américaines. Il s’est avéré que les transactions sur ce site illicite se faisaient grâce aux bitcoins, qui garantissent l’anonymat. Cette monnaie virtuelle n’est régulée par aucune banque centrale. L’émission de nouveaux bitcoin est autogérée par des ordinateurs connectés en réseau pair à pair. En contrepartie de l’absence totale de régulation, cette monnaie est extrêmement volatile.

Valeur multipliée par huit

Dernier exemple en date, la fermeture de Silk Road par le FBI a provoqué une chute brutale de la valeur de la monnaie. Début octobre, après l’arrestation du responsable de Silk Road, Ross William Ulbricht, le bitcoin a perdu près de 40% de sa valeur, passant sous la barre des 80 dollars. Mais en un mois et demi, sa valeur a été multipliée par huit pour dépasser les 670 dollars dans les échanges de ce lundi. L’extrême volatilité du bitcoin reste un obstacle à son acceptation par le grand public. Malgré tout, quelques entreprises acceptent déjà les paiements dans cette monnaie comme le forum Reddit, la plateforme de blog WordPress ou le site de rencontres en ligne OkCupid. Le bitcoin attire également des investisseurs. Selon le New York Times , Tyler et Cameron Winklevoss, les frères jumeaux qui ont longtemps disputé la paternité de Facebook à Mark Zuckerberg, ont affirmé qu’ils étaient de gros détenteurs de bitcoins. Ils auraient formulé une demande auprès des régulateurs américains pour permettre aux investisseurs d’échanger (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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