Près de 7 millions d’Allemands cherchent le grand amour sur internet. L’offre est vaste -près de 2.000 sites de rencontres germanophones-, le marché juteux -218 millions euros de chiffre d’affaires annuel- et la déception souvent au rendez-vous.
Mais ce qu’a vécu l’an passé un célibataire allemand particulièrement naïf dépasse l’entendement. Le SZ Magazin relate l’étrange mésaventure de Jakob, 33 ans, un acteur allemand débutant qui est tombé amoureux d’une fille inventée de toutes pièces:
«Louisa Catharina Jacardi, 28 ans, long cheveux blonds, belle comme les femmes dans une pub pour Raffaello. Le 15 septembre 2012, Jakob a découvert sa photo de profil sur Facebook et lui a écrit. Elle est manageuse chez Next Models, une des trois plus grandes agences de mannequins du monde, a elle-même été mannequin pendant une courte période, jusqu’à que son père juif très strict le lui interdise. Elle vient d’une famille aisée, parle plusieurs langues depuis l’enfance, vit entre New York et Londres, possède un yacht au port de Palma, mène des actions de charité pendant son temps libre.»
Pendant deux semaines, Jakob et «Louisa» échangent plus de 5.300 messages… Le jeune homme est persuadé d’avoir rencontré la femme idéale et ne s’imagine pas un instant que toutes les énormités que lui raconte sa dulcinée les semaines suivantes pour retarder leur rencontre dans la vie réelle sont des prétextes fallacieux pour qu’il ne découvre pas que derrière cette blonde à la vie digne de Barbie se cache une secrétaire allemande de 38 ans s’ennuyant derrière son ordinateur à Hambourg…
La demi-soeur de Jakob lui fait pourtant remarquer que les photos sur son profil sont celles de plusieurs femmes, mais il ne veut pas entendre raison. Au bout de plusieurs rendez-vous annulés par Louisa, il finit pourtant par se laisser convaincre:
«Il compare à contrecoeur les photos qu’elle a postées d’elle sur le net sur la recherche (…) Lire la suite sur Slate.fr