Enfin, du concret. Et des détails bien pensés.
Mais je me demande comment aurait réagi en pareille situation l’homme, mort exactement il y a 60 ans avant-hier, qui se trouvait à la tête d’une entreprise dont la stature et l’impact, à son apogée, en faisait en quelque sorte l’Apple de son époque.

Peu avant sa mort, il disait :
« Tous nos employés bénéficient des services sociaux mis gratuitement à leur disposition par l’entreprise, sans que cela doive être pris pour un acte de générosité de l’employeur. Ces services sont un devoir qui découle de la responsabilité sociale de l’entreprise.

La civilisation d’un peuple se reconnaît à la taille, à l’importance, à l’adéquation des structures sociales, mais aussi à la place que prend la protection et l’accès à la culture, au bien-être matériel et spirituel que nous offrons à nos enfants.

Seulement, cet appareil social est encore le privilège d’une minorité. La marche inexorable vers le profit maximum est encore la règle évidente de notre économie. »

Cet homme s’appelait Adriano OLIVETTI.
Son nom était programme.