Altice et Bouygues ont amélioré leurs offres sur SFR

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INFO LE FIGARO – Les deux offres que vont examiner aujourd’hui en comité restreint, puis demain en séance plénière, les administrateurs de Vivendi ont été améliorées. Altice-Numericable a porté à 11,75 milliards d’euros la part cash de sa proposition, contre 11,3 milliards du côté de Bouygues.

Les événements s’enchaînent à un rythme de plus en plus soutenu dans la bataille pour le contrôle de SFR. Pour convaincre Vivendi, qui a mis en vente sa filiale télécoms, les groupes Altice/Numericable d’une part, Bouygues d’autre part, ont chacun leur méthode, discrète pour le premier, bruyante pour le second.

Car, de sources concordantes, Altice/Numericable a relevé son offre bien qu’il n’ait fait aucune communication sur ce point et réfute toute surenchère. «Nous avons le souci de respecter les règles de l’art», indique une source proche du groupe, qui rappelle que le processus mis en place par Vivendi est censé être confidentiel. Reste que, entre l’offre soumise il y a huit jours et celle qui serait aujourd’hui sur la table, le groupe fondé par Patrick Drahi proposerait une part cash relevée de 850 millions d’euros, à 11,75 milliards d’euros. À cela s’ajoute une part de 32% dans le capital du futur ensemble Numericable-SFR toujours promise à Vivendi. Les «précisions» apportées en l’espace d’une semaine amélioreraient aussi un peu la valorisation de cette part, indique un proche du dossier.

Bouygues à 52 % du futur ensemble

De son côté, Bouygues a confirmé par communiqué de presse ce jeudi matin les termes de son offre améliorée, déposée mercredi soir sur le bureau des dirigeants de Vivendi. Bouygues a augmenté de 800 millions d’euros la part cash de son offre, à 11,3 milliards d’euros. Par ailleurs, la participation future de Vivendi au capital du futur Bouygues Telecom-SFR a été ramenée de 46% à 43% (tandis que celle du groupe Bouygues passerait de 49% initialement prévus à 52%). Cela dit, Bouygues prévoit de faire bénéficier Vivendi de l’offre faite par Free sur (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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