Yahoo! installe à son tour ses activités européennes en Irlande

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Les différents services de Yahoo! seront désormais fournis à partir de l’Irlande. La société américaine de l’Internet va rejoindre ses homologues, Google, Amazon et Facebook, déjà présents sur place.

Yahoo! abandonne la territorialisation de ses services. Le géant américain du Web a annoncé que les services comme Yahoo! Mail, Messenger et Flickr seraient désormais gérés par une seule entité basée à Dublin. Cela concerne les utilisateurs d’Europe, d’Afrique et du Moyen-Orient qui verront leurs contrats transférés de «Yahoo France SAS à Yahoo EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) à partir du 21 mars prochain. Le traitement des données personnelles des utilisateurs sera soumis à la loi irlandaise.

«Ce changement nécessite la modification de nos Conditions générales d’utilisation (CGU) et de notre politique de vie privée», a précisé l’entreprise américaine. Yahoo indique dans ses nouvelles conditions d’utilisation qu’il est «susceptible d’accéder, de conserver et de divulguer vos informations et votre contenu», notamment «à ses sociétés affiliées dans le monde entier afin de vous fournir les services Yahoo de manière efficace». Si un utilisateur n’accepte par ces nouvelles conditions, il doit «clôturer son compte avant le 21 mars», précise Yahoo.

Un moyen d’éviter les taxes?

L’Irlande est connue pour être le paradis fiscal de grandes entreprises. Yahoo! indique cependant que «cela ne change rien en ce qui concerne la partie taxes, nous sommes en totale concordance avec les lois locales. Nous payons nos taxes dans chaque pays en fonction des lois en vigueur». Google est parmi les géants qui a déjà choisi l’Irlande pour concentrer ses services pour la zone Europe. Grâce à une série de montages financiers, il réussit à ne payer qu’un faible pourcentage d’impôts car la quasi-totalité de ses revenus déclarés en Irlande, après un passage aux Pays-Bas via une société intermédiaire, est transférée dans le paradis fiscal des Bermudes où est située la filiale Google (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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