Voilà comment vos données sont aspirées par milliards, et non, Google et Facebook n’y sont pour rien

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Votre nom. Votre adresse. Votre âge. Votre taille et le nombre de vos enfants. Votre orientation politique. Sexuelle. La taille de votre maison, le nom de votre chien, le montant de vos emprunts, le type de magazines que vous lisez, le nombre de cigarettes que vous fumez. Ce ne sont que quelques exemples des centaines d’informations personnelles que récoltent des sociétés spécialisées, non seulement sur Internet mais aussi dans la vraie vie. Et elles ne s’appellent ni Google, ni Facebook, révèle une étude de la Commission fédérale du commerce (FTC) des Etats-Unis.

Cette enquête porte sur huit entreprises de «data brokers» aux Etats-Unis: Acxiom, CoreLogic, Datalogix, eBureau, ID Analytics, Intelius, PeekYou, Rapleaf and Recorded Future. Ces chasseurs de données explorent notamment le Net à la recherche d’informations personnelles, qu’ils revendent ensuite à d’autres entreprises:

«Les “data brokers” collectent les données de consommateurs à partir de sources en ligne et en dehors, très généralement sans que ces consommateurs soient au courant. Ils classent tout, des achats en ligne, à l’activité sur les médias sociaux, en passant par les contrats d’assurance, les abonnements aux magazines, les tendances religieuses et politiques, et d’autres détails du quotidien de ces consommateurs.»

Quartz publie la liste entière de tous les éléments que ces sociétés répertorient, liste également disponible sur le rapport de la FTC en ligne. Elles peuvent ainsi savoir si vous avez un bateau, si vous préférez aller au casino ou faire une croisière, ce que vous mangez ou encore si vous êtes allergique à un quelconque aliment. Et le tout, très simplement: elles se contentent d’espionner vos profils sur les réseaux sociaux, mais aussi toutes les connexions et recherches sur le web, épient la moindre transaction.

En croisant les informations et en se les échangeant entre elles, ces compagnies de data brokers parviennent à retracer les (…) Lire la suite sur Slate.fr

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