Une vidéo de décapitation sur Facebook crée la polémique

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Le réseau social a modifié ses règles de modération, qui interdisaient jusqu’ici que ses utilisateurs postent des contenus violents sur ses pages.

Facebook aurait-il perdu la tête? Le réseau social autorise de nouveau la publication de contenus violents sur son site. Le site américain a justifié cette décision via un communiqué: «Facebook a toujours été un endroit où les gens partagent leurs expériences, surtout quand ils sont concernés par des événements graves, comme des atteintes aux droits de l’homme, des actes de terrorisme ou d’autres actes violents. Les gens partagent des vidéos de ces événements pour les condamner.» Ses règles d’utilisation interdisent à présent «les photos et vidéos faisant l’apologie de la violence».

Un changement discret

Ce changement de politique sur les contenus violents s’est fait dans la plus grande discrétion. Il a été repéré en premier par la BBC, alertée par l’un de ses lecteurs du refus du réseau social de censurer une vidéo sanglante. Intitulée «Défi: est-ce que quelqu’un arrivera à regarder cette vidéo?», elle montrait un homme masqué décapitant une jeune femme.

Contacté par la chaîne anglaise, Facebook a confirmé que cette vidéo était autorisée sur ses pages. «Nous travaillons à un moyen d’avertir les personnes en avance du contenu graphique de certaines images et vidéos», a néanmoins précisé le réseau social. Le site a également retiré les encarts publicitaires visibles autour de la vidéo, afin de ne pas se fâcher avec ses annonceurs. L’entreprise américaine Zipcar, dont une réclame est apparue en association avec ce genre de contenus, a déjà exprimé son désaccord avec la nouvelle politique de Facebook.

Surprise des associations

En mai, Facebook avait décidé d’interdire les contenus violents sur son site, à la suite d’une plainte de l’association de protection de l’enfance Family Online Safety Institute, qui s’inquiétait que des enfants puissent voir des images choquantes par inadvertance. «Je suis très mécontent que ces (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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