Un prodige de 12 ans lance la version grecque de Facebook

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Google suit d’un œil attentif le créateur de «Tech is social», qui verra le jour le 1er janvier 2014.

La scène se passe en septembre, à Thessalonique, dans le nord de la Grèce, pendant la foire internationale des industriels. Les programmateurs de Google, ins­tallés sur leur stand, sont interpellés par un garçon de 12 ans. Nikos Adam se présente dans un anglais parfait et leur parle de technologie, de nouveaux drivers et leur explique qu’il s’apprête à lancer un ­Facebook grec, nommé «Tech is social» (la technologie est sociale). Les mentors de l’informatique sont immédiatement impressionnés tant par son jeune âge que par ses projets.

Deux mois plus tard, le jeune prodige et ses projets figurent parmi les invités d’honneur du festival des programmateurs de Google, au même titre que les nouvelles ­Google Glasses, les lunettes du célèbre moteur de recherche. Les quelque 600 personnes présentes sont sous le charme.

Le jeune garçon n’en est pas à son premier fait d’armes. Il a déjà créé «Tech is game» (la technologie est un jeu), un site sur lequel les enfants de son âge peuvent jouer en ligne tout en étant protégés des hackers et autres indésirables.

Programme anti-hacking

C’est en surfant sur ce concept qu’il a développé Tech is social. «Tout comme Facebook, les amis seront connectés comme les maillons d’une chaîne. Mais en plus des “like” (j’aime), j’ai ajouté des “dislike” (je n’aime pas) et il y aura une meilleure qualité d’image et de son dans les appels vidéo», explique Nikos Adam.

Si ce collégien garde la tête sur les épaules, c’est qu’il n’a pas un cursus commun. Il n’est pas né un ordinateur à la main, comme la plupart de ses amis, et à Thessa­lonique, dans cette ville du Nord, isolée technologiquement, il n’a pas suivi de cours. Mais, curieux et avide de découverte, il s’est pris au jeu à l’âge de 9 ans. Il développe vite MSP (Minecraft Server ­Platform) et en facilite l’accès pour les joueurs de Minecraft. Il explique: «Pour jouer en ligne, il faut (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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