Ubisoft joue gros avec Watch Dogs

Author:

L’éditeur français a investi plus de 140 millions d’euros dans ce jeu d’action ambitieux prenant pour thème l’hyperconnectivité de notre société, la surveillance de masse et le piratage informatique. Le report de six mois de la sortie de ce titre avait provoqué la chute de 25% de l’action Ubisoft.

Ubisoft retient son souffle. Le mastodonte français du jeu vidéo lance ce mardi Watch Dogs, un ambitieux jeu d’action pour les consoles Play­Station, Xbox et pour PC. Avec un budget de plus de 140 millions d’euros, dont la moitié en dépenses marketing, l’erreur n’est pas permise.

L’éditeur français avait créé la surprise il y a deux ans en dévoilant cette toute nouvelle marque développée en secret depuis 2009. Presse spécialisée et joueurs ont été bluffés par une bande-annonce mettant en scène un hacker utilisant son smartphone pour changer les feux de signalisation, couper le courant dans la ville ou pirater des caméras de surveillance, le tout dans une reproduction fidèle de la ville de Chicago. Avec sa maîtrise technique et ses graphismes alléchants, Watch Dogsse positionnait alors comme le jeu incontournable du lancement des futures PlayStation 4 et Xbox One. Ubisoft ambitionne d’en faire une licence comparable à sa sagaAssassin’s Creed et annonce la réalisation d’un film en partenariat avec Sony et New Regency.

Mais à quelques semaines de la sortie du jeu, les retours internes ne sont pas bons. Malgré les moyens mis en place, les tests consommateurs montrent que le jeu final souffre de trop nombreuses lacunes. Le 15 octobre 2013, Ubisoft annonce que la sortie de Watch Dogs est décalée au printemps 2014. La sanction des marchés est immédiate: l’action Ubisoft dégringole de 27 %. L’éditeur tombe dans le rouge pour son exercice fiscal 2013-2014: 66 millions d’euros de pertes (…) Lire la suite sur Figaro.fr


Watch Dogs, un jeu vidéo porté par la surveillance d’Internet 


L’action Ubisoft enregistre une chute inédite de 27 % 


Ubisoft réduit ses prévisions et table sur des pertes 

Inscrivez-vous à la newsletter du Figaro

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *