Twitter interdit des marques d’alcool aux mineurs

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Les marques de boissons alcoolisées peuvent exiger une vérification d’âge à leurs abonnés. Une première sur le réseau social, qui espère les convaincre d’acheter de la publicité ciblée.

Twitter rentre peu à peu dans le rang. Le réseau social a annoncé mardi une «amélioration» de son service pour les marques d’alcool, qui pourront désormais interdire à des abonnés trop jeunes de les suivre. Un nouveau champ invite maintenant à renseigner son âge avant de consulter les actualités liées à des boissons alcoolisées. «Notre but est que cette approche permette aux marques d’alcool de se connecter de manière responsable et en toute sécurité avec la bonne audience sur Twitter», explique un des responsables produit du site.

Cette nouveauté est un changement de cap pour Twitter, qui n’imposait jusqu’alors aucun contrôle dans le suivi de ses membres, qu’il s’agisse de comptes liés à des boissons alcoolisés, à des marques de tabac ou à du contenu érotique. Face à Facebook, qui a très tôt mis en place des outils de contrôle des pages de marque, le réseau social était même réputé pour son plus grand laxisme. Il autorise par exemple l’inscription sous un pseudonyme et ne demande pas de date de naissance lors de l’inscription.

En accord avec la «stratégie publicitaire» des marques

Twitter a infléchi sa position pour se faire mieux voir des marques, qui lui ont demandé de n’adresser leurs publicité ciblée qu’à des utilisateurs de plus de 21 ans, l’âge légal pour consommer de l’alcool aux États-Unis. Cette vérification a déjà été activée par plusieurs marques, comme Bud Light, Jim Beam, Knob Creek, Heineken et Bacardi, a annoncé Twitter. Dans tous les cas, elle s’incrit dans leur «stratégie publicitaire», reconnaît le site. Il est toutefois possible d’indiquer une fausse date de naissance.

Twitter est confronté à une nouvelle réalité depuis qu’il a décidé de s’introduire en Bourse. Son activité publicitaire a représenté près de 90 % de son chiffre d’affaires de 422 millions de (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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