Twitter et Instagram : pourquoi ils se détestent

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Depuis le rachat d’Instagram par Facebook, les deux réseaux sociaux jouent sur le même terrain et se rendent coup pour coup.

Rien ne va plus entre deux Instagram et Twitter. Ces deux applications parmi les plus populaires sur smartphone ont coexisté sans difficulté durant deux ans sur iPhone, puis sur Android et sur le Web. Mais depuis quelques semaines, la situation dégénère. Au cours de la seule journée de lundi, Instagram a coupé l’aperçu de ses photos dans les «tweets» tandis que Twitter répliquait en sortant une nouvelle version de son application intégrant des filtres à ses photos. La marque de fabrique de son concurrent!

Les premières tensions remontent au mois d’avril, lors de l’acquisition d’Instagram par Facebook. Avec cette opération à 1 milliard de dollars (766 millions d’euros), Mark Zuckerberg n’a pas seulement racheté une équipe de développeurs talentueux, comme il en a l’habitude (FriendFeed, Face.com, etc.). Il a aussi mis la main sur une application en forte croissance, à même de faire de l’ombre à Twitter, le seul réseau social qui lui résiste encore.

Des applications siamoises

Twitter et Instagram sont des applications siamoises. Elles reposent sur la même notion d’abonnés (les «followers»), plutôt que d’amis. Contrairement à Facebook, les relations ne sont pas forcément réciproques. On suit les messages de stars, de médias ou de marques qui nous intéressent. Les utilisateurs, en moyenne plus jeunes que sur Facebook, apprécient ces échanges rapides, par petits texte ou par photos, moins contraignants que sur le réseau social de Mark Zuckerberg.

Proches techniquement, Instagram et Twitter nourrissent aussi les mêmes ambitions. Ils se rêvent en réseaux d’information, où l’on ne se contenterait pas de raconter ses vacances et de décrire ses repas. «Notre but est de pouvoir zoomer dans n’importe quelle partie du monde et montrer ce qui s’y passe», expliquait la semaine dernière au Figaro Kevin Systrom, cofondateur d’Instagram. Exactement le (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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