Téléphonie: deux ans de rebondissements depuis l’arrivée de Free

Author:

CHRONOLOGIE – Depuis 2012 et l’arrivée de Free dans les mobiles, le secteur des télécoms n’a cessé d’être bousculé. Une concurrence acharnée qui a fait baisser les prix et évoluer les pratiques des opérateurs.

2012

• 10 janvier: Free fait une entrée fracassante sur le marché du mobile

Début 2012, Free débarque sur le marché du mobile avec deux forfaits aux prix surréalistes par rapport à ceux pratiqués par ses concurrents. Grâce à cette guerre des prix, le dernier-né des opérateurs voit ses ventes décoller «au-delà des attentes» de son patron, Xavier Niel. En quelques jours, Free dépasse le million d’abonnés. La révolution du secteur mobile est en marche.

• Février: Orange signe un accord d’itinérance avec Free

Confronté à des pannes de réseau récurrentes, le nouvel acteur du mobile imagine une solution déjà pratiquée dans les pays émergents. Il demande à l’opérateur historique, Orange, de lui «louer» son réseau, grâce à un accord d’itinérance.

• 22 mars: Orange et Bouygues contre-attaquent avec la 4G

Les deux opérateurs, qui ne peuvent rivaliser avec les prix annoncés par leur concurrent, misent sur une montée en gamme de leurs offres. Ils dévoilent la 4G, permettant de surfer sur internet «aussi vite que sur le PC», grâce à un débit dix fois supérieur à la 3G. Les premières offres sont annoncées pour fin 2012.

• Juillet: Free porte plainte contre SFR pour concurrence déloyale

Xavier Niel est décidé à ne rien laisser à ses concurrents. Le patron de Free attaque SFR sur la subvention des téléphones mobiles, vendus à prix attractifs en échange d’un engagement de douze ou vingt-quatre du client. Xavier Niel crie à la concurrence déloyale, arguant que ce système cache «un crédit à la consommation déguisé». En décembre, c’est Bouygues qui réclame 99 millions d’euros à Free pour «dénigrement» et «concurrence déloyale». Xavier Niel jubile: «on n’est jamais aussi bon que quand on est attaqué». Free et Bouygues seront finalement condamnés pour dénigrement (…) Lire la suite sur Figaro.fr

Inscrivez vous à la newsletter du Figaro

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *