The Counterforce : « Défendre nos villes contre les ravages du technocapitalisme »

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Au début d’avril, plusieurs opérations ont visé, à San Francisco, des salariés ou des symboles des grands noms de la Silicon Valley, dans un mouvement critiquant la gentrification et la hausse du coût de la vie locale.

Certaines émanent d’un nouveau collectif qui se fait appeler The Counterforce. Le New York Times explique que ce nom est tiré d’un roman de Thomas Pynchon, dans lequel « des marginaux s’allient pour contrer les dégâts provoqués par les nouvelles technologies ». Ses membres, jeunes et souvent encagoulés, se sont notamment fait connaître en avril en vomissant sur un bus Yahoo!, en protestant devant la maison d’un salarié de Google ou en prenant position contre les Google Glass. D’autres actions similaires ont depuis eu lieu autour de Seattle, par des groupes se revendiquant du même nom.

Les activistes de The Counterforce à San Francisco nous précisent la nature de leur action.

Qui êtes-vous ?

The Counterforce constitue les premiers pas d’une nouvelle organisation globale. Nous n’avons pas de hiérarchie. Notre groupe, situé à San Francisco, a pour but de défendre nos villes contre les ravages du « technocapitalisme ». Nous sommes des travailleurs, des artistes, des chômeurs, des anarchistes avec des histoires différentes, mais animés par un sentiment d’urgence : le capitalisme évolue de plus en plus vite, devient de plus en plus sauvage, et nous devons agir avec conviction pour maintenir notre planète en vie.

Pourquoi avez-vous commencé à protester ?

Etre témoins des expulsions de locataires à San Francisco, assister à la prolifération des technologies de surveillance, voir de nos yeux la dévastation de l’environnement a suffi à nous pousser à agir. Nous ne pouvions plus rester assis et regarder cette dynamique d’exploitation et d’avarice s’étendre sans rien faire.

Quel est votre but ?

La destruction du capitalisme et de l’Etat, la création d’un monde libre et la préservation de la vie sur (…) Lire la suite sur lemonde.fr

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