Ça faisait un moment que je voyais mes amis sur Facebook poster des images bizarres, pas très jolies sur leurs murs. Des dessins qui les mettaient en scène avec leurs amis Facebook. Simon apparaissait avec sa copine qui voulait tout le temps manger de la raclette. Guillaume envoyait une balle à un de ses amis, tout petit et en slip.
Intriguée, je me suis demandé ce que c’était. J’ai découvert le nom de cette appli que tout le monde (enfin presque) était en train d’utiliser : Bitstrips. Et m’y suis mise.
Je suis épuisée, je me sens droguée
Très mauvaise idée. Il était 1 heure du matin quand j’ai commencé. Je me suis couchée à 3h30. Aujourd’hui, je suis épuisée, je me sens droguée, j’ai envie de poser un jour pour faire des Bitstrip. Lisez cet article mais surtout n’y touchez pas.
Je ne suis pas folle vous savez, ni seule d’ailleurs. Comme le dit Andréa Fradin sur Le Mouv’ :
“Avec ses 20 millions d’utilisateurs revendiqués, l’application connaît depuis quelques semaines un tel succès que ces serveurs ne cessent d’être saturés, provoquant l’indisponibilité chronique du service. Il n’en fallait pas plus pour que les observateurs le comparent à une autre app’ qu’on voit partout et qui rend fou, le jeux de bonbons acidulés “Candy Crush”.”
“Une nouvelle façon de communiquer”
Elle racontait aussi que les créateurs de l’appli l’envisagent comme “une nouvelle façon de communiquer”. Ça paraît absurde, mais il faut s’imaginer des situations concrètes. Exemple : si j’ai (encore) laissé mon mari faire tout le ménage et qu’il est vraiment pas content…
Ou encore, si comme ce mercredi matin, ma rédactrice en chef, Blandine Grosjean, dit au concierge de l’immeuble (avec beaucoup de sous-entendus) et alors que c’est FAUX :
“Renée parle tout le temps de toi.”
Les images créées peuvent aussi être postées automatiquement sur Facebook, et du coup, c’est aussi un nouveau moyen de raconter sa vie (comme si on en manquait).
Comme les gens sont malins, ils commencent à détourner le bidule. L’Express (…)
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