«Donner un coup de pied sauté dans l’utérus», «Frapper sa copine car elle refuse de vous faire un sandwich», «Le droit des femmes de s’exprimer et de prendre des gauches», «Violer sa copine pour s’amuser»… Voici quelques-uns des groupes que l’on trouvait sur Facebook. Si le réseau les a bloqués, il reste beaucoup trop de photos et de pages incitant à la violence contre les femmes, estime le collectif derrière la campagne #FBRape.

Plus de 40 organisations ont adressé une lettre ouverte à Facebook, l’invitant à «prendre des mesures globales et efficaces» pour retirer les contenus encourageant le viol ou l’abus des femmes. Plus de 50.000 personnes ont tweeté en utilisant le hashtag #FBRape et 220.000 internautes ont signé une pétition en ligne.

Nissan UK suspend ses pubs

Le collectif a surtout décidé de taper où ça fait mal: au portefeuille. 5.000 personnes ont écrit à des marques dont les publicités apparaissaient -automatiquement- sur ces pages ou à côté de photos comme «Bâillonnez-la et violer-la». En réaction, une trentaine d’annonceurs, dont Nissan UK, ont suspendu leur campagne sur Facebook en attendant que Mark Zuckerberg se colle au problème.

Modérer un réseau d’un milliard de membres est complexe. Facebook a régulièrement répété qu’il retirait au cas par cas les éléments violant sa charte. Le réseau rappelle toutefois à la BBC que tous les contenus «vulgaires ou de mauvais goût» ne méritent pas forcément la censure. Mais (…) Lire la suite sur 20minutes.fr

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