Sommes-nous arrivés au bout de l’innovation technologique?

Author:

Le XXIe siècle va-t-il connaître beaucoup moins d’innovations que les XXe et le XIXe siècle ? Cette question, objet de débats aux Etats-Unis, est posée de façon typiquement provocatrice par l’hebdomadaire britannique The Economist (12-18 janvier 2013) qui montre sur sa couverture Le Penseur de Rodin assis sur des toilettes et se demandant ‘N’allons-nous plus jamais inventer quelque chose d’aussi utile ?’

Les pessimistes prônent l’hypothèse selon laquelle les deux siècles passés ont déjà ‘récolté’ les découvertes les plus importantes et les plus faciles à trouver.

Les optimistes se fient plutôt à la nature cumulative de l’innovation, à des effets de seuil qui rendent certaines inventions, plutôt lentes au démarrage, plus performantes une fois qu’elles ont dépassé un certain niveau de complexité. Les robots, par exemple, ont longtemps été plus maladroits dans la réalité que leurs représentations dans les films de science-fiction ; mais attention, les derniers-nés et ceux qui s’annoncent vont nous épater…

PREUVES

Les partisans de chacun de ces points de vue ne manquent pas de preuves pour appuyer leurs dires. Pour les pessimistes, les progrès marginaux dans les transports depuis l’invention du moteur à combustion interne font cas d’école.

Dans l’industrie pharmaceutique, plusieurs études récentes, dont une cosignée par votre serviteur, ‘Market Size and Pharmaceutical Innovation’ (http://paulseabright.com), montrent que le développement de nouvelles molécules devient de plus en plus difficile et coûteux.

Pour les plus optimistes, certaines technologies qui semblaient stagner commencent à montrer leur intérêt. Dans la ville de Harbin (Chine), le ‘Robot Restaurant’ (http://asia.cnet.com/search/harbin.htm) ouvert depuis juin 2012 avec un ‘personnel’ de vingt machines prouve que le travail de service pourra bientôt être mécanisé avec autant d’efficacité que le travail manufacturier.

(…) Lire la suite sur lemonde.fr

L’AELE donne raison à l’Islande face aux épargnants étrangers
Un mini Kerviel condamné à la Caisse d’Epargne
La France ne sait pas lutter contre le chômage
Une brève histoire des ‘Mega’
Dunwall, la ville-personnage de ‘Dishonored’
Inscrivez-vous aux newsletters du Monde.fr

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *