Snapchat hante les fêtes de fin d’année en France

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Pour leurs traditionnels vœux, les Français se tournent de plus en plus vers des applications de messagerie instantanée comme Snapchat ou WhatsApp.

C’est un fantôme qui séduit plus qu’il ne fait peur. Reconnaissable à son logo blanc, l’application Snapchat permet d’envoyer des photos sur mobile qui disparaissent au bout de quelques secondes. Au cours du mois de décembre, son usage a explosé en France. Snapchat était en tête des téléchargements sur iOS le 25 décembre, et à la troisième place le 31 décembre. Sur Android, il a oscillé entre la sixième et la septième place.

Des «snaps» plutôt que des textos

Les premiers utilisateurs de Snapchat sont les adolescents. «J’aime bien le principe de ne pas pouvoir récupérer ce qu’on envoie», explique Antoine, 17 ans, adepte de l’application. «Je n’ai pas forcément envie de voir mes photos apparaître sur Facebook.» «Ça change des SMS, car on peut montrer directement ce qu’on a à dire, ajoute Manon, 16 ans. «C’est amusant de partager des photos ou des vidéos avec ses amis quand on n’est pas l’un à côté de l’autre.» Pour le Nouvel An, Manon a préféré envoyer des «snaps» plutôt que des textos.

Ringards, les SMS? Cette année, les opérateurs ont observé un tassement du nombre d’envois de textos pour le Nouvel An en France. Sur le réseau d’Orange, 537 millions de messages ont été échangés entre le 31 décembre et le 1er janvier, soit un recul de 1,31 % par rapport à l’année dernière. L’opérateur Bouygues Telecom a enregistré 307 millions de SMS envoyés sur cette période, soit un recul de 2 % en un an. Seuls SFR et Free ont observé une augmentation, respectivement de 4,29 % et de 75 %. Le désintérêt progressif pour les textos va au-delà des simples messages de vœux pour les fêtes. D’après l’Arcep, le régulateur des télécoms, le nombre de SMS envoyés par mois en France a plafonné en 2013.

Concurrence de Facebook

Snapchat n’est pas le seul service à faire concurrence aux SMS. Depuis quelques années, les applications de messagerie (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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