SFR-Numericable : la première défaite d’Arnaud Montebourg à Bercy

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Le nouveau ministre de l’Économie n’a pas influencé la décision de Vivendi, qui a tranché contre Bouygues. Mais il n’a peut-être pas dit son dernier mot…

Avant même d’être nommé ministre de l’Économie, Arnaud Montebourg n’avait pas caché sa préférence pour Bouygues, dans la compétition avec Numericable pour le rachat de SFR. Mais samedi après-midi, la maison-mère du carré rouge, Vivendi, a tranché en faveur du câblo-opérateur et de son offre estimée à plus de 17 milliards d’euros, infligeant à l’homme politique sa première défaite à la tête de Bercy.

Il faut dire qu’Arnaud Montebourg n’a pas eu beaucoup de temps pour agir depuis son nouveau ministère : il n’a été nommé que mercredi ! Et depuis son poste précédent, où il n’était chargé ” que ” du Redressement productif (un portefeuille qu’il a conservé), il avait moins de moyens de pression à sa disposition. En face de lui, le patron de Numericable, l’homme d’affaires français Patrick Drahi (qui vit en Suisse), a peiné à déployer ses soutiens, mais a finalement réussi à l’emporter.

L’Arcep et Matignon contre Bouygues ?

La marque SFR devrait subsister au détriment des offres de Numericable, comme l’homme l’avait suggéré lors d’une conférence de presse. Côté prix, pas de hausse prévue sur le marché mobile. En revanche, sur le fixe, les Français pourraient trinquer. Le nouveau géant des télécoms pourrait suivre les traces de Free et se financer grâce au fixe, en augmentant ses tarifs.

Numericable doit peut-être son succès au gendarme des télécoms, l’Arcep, ainsi qu’à Matignon, qui s’étaient battus au nom de la concurrence pour l’arrivée d’un quatrième opérateur mobile en 2012 (Free), et ne voulaient pas être ridiculisés par un retour si rapide à trois opérateurs… En effet, si le rachat par Numericable permet de préserver la concurrence actuelle sur le marché du mobile, un rachat par Bouygues aurait sonné le (…)

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