SFR : Bouygues peut-il encore contrer Numericable?

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Bouygues a pris le pari de s’inviter dans des négociations exclusives entre Vivendi et Altice-Numericable, pour la revente de SFR. Le groupe de Martin Bouygues espère finalement emporter SFR, dans un ultime round.

Jeudi soir, Bouygues a lancé une surenchère sur SFR, pour tenter de convaincre Vivendi de lui céder sa filiale de téléphonie, aux dépens de Numericable. Un pari qui peut sembler osé alors que Vivendi, Numericable et Altice (sa maison -mère) sont en négociations exclusives. Dans ces conditions, Vivendi peut-il seulement regarder cette offre?

Pour le moment, le groupe de médias se borne à répondre que son «Conseil de surveillance a décidé le 14 mars dernier d’entrer en négociations exclusives avec Altice pour une période de trois semaines». Une déclaration qui pour certains ressemble à une fin de non recevoir. «C’est un peu comme lorsqu’on achète une maison, entre la promesse de vente et la signature de l’acte, il se passe un certain temps pendant lequel le vendeur ne peut pas renoncer à la transaction sans en subir les conséquences», illustre un proche du dossier. Vivendi pourrait donc passer outre la surenchère de Bouygues et continuer à négocier avec Numericable de façon à finaliser la cession de SFR à dans les prochains jours.

Pour d’autres, le conseil de surveillance «ne peut pas ne pas regarder une offre qui est dans l’intérêt des actionnaires de Vivendi». La contre proposition de Bouygues Telecom est mieux disante de 1,4 milliard d’euros en cash par rapport à celle de Numericable, portant l’enveloppe à 13,15 milliards d’euros. Or Henri Lachman, membre du conseil de surveillance de Vivendi et président du comité ad hoc qui devait se prononcer sur les offres, aurait fait valoir la semaine dernière que «450 millions d’euros ça ne se refuse pas», allusion à l’écart entre les offres de Numericable et Bouygues, avant que ce dernier ne remonte la partie en numéraire de son offre.

Si les membres du conseil de Vivendi regardaient la nouvelle offre (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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