SFR : Arnaud Montebourg continue de défendre le projet de Bouygues

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Entendu mercredi soir à par la Commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale, le nouveau ministre de l’Économie a affirmé qu’il demanderait à Numericable de «relocaliser ses centres d’appels en France».

Un ministre a-t-il vocation à intervenir dans la cession d’une entreprise privée à une autre entreprise privée? Arnaud Montebourg
a répondu par l’affirmative à la Commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, mercredi soir. Il était entendu, à la demande de Henri Emmanuelli, notamment, pour ses prises de positions pro-Bouygues dans le processus de vente de SFR
.Des positions qui n’auront pas permis au groupe de Martin Bouygues d’emporter la bataille, Vivendi ayant choisi de céder sa filiale télécoms à Numericable.

Pour Arnaud Montebourg, ses interventions auront permis au gouvernement d’obtenir des engagements forts dans des domaines aussi importants que l’emploi, l’investissement dans les réseaux très haut débit fixes et les conséquences d’une cession à un groupe dont la dette s’élèvera à 19,6 milliards d’euros (après rachat de SFR). «Sinon, il n’aurait été question que de gros sous», a affirmé le ministre. Les administrateurs de Vivendi apprécieront.

• L’emploi: un «observatoire de sous-traitants» dans les télécoms

Les engagements pris par Bouygues en matière d’emploi semblaient plus favorables au ministre. Il a donc annoncé la mise en place «d’un observatoire de sous-traitants dans les télécoms», afin que les engagements pris par Patrick-Drahi, le patron d’Altice-Numericable pour sur l’emploi dans son entreprise et chez SFR ne se traduisent pas par des réductions de poste chez ses fournisseurs. Arnaud Montebourg a en outre (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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