Le présidente est mort, et des dizaines de milliers de personnes ont été infectées et transformées en zombie : avec Resident evil 6, la série de Capcom change d’échelle. Il est loin, le temps où la menace était confinée à la petite ville de Raccoon city… Cette fois, la menace est globale, et pour en venir à bout, il ne faudra pas moins de trois campagnes principales, dans lesquelles le joueur incarne plusieurs héros-clefs des précédents épisodes, sans compter la campagne de la mystérieuse Ada Wong, bien connue des joueurs depuis le deuxième épisode de la série.
Le C-virus, cet agent mutant qui transforme les êtres vivants en zombies et autres monstres assoiffés de sang, est encore une fois au coeur du scénario. Umbrella, la sinistre entreprise qui a conçu le virus, n’existe plus officilellement, mais ses agents sont toujours là – et les héros classiques de la série (Chris Redfield, Leon Kennedy…) – devront faire face à un complot qui remonte jusqu’aux plus hautes sphères du pouvoir. C’est l’un des grands points forts de Resident evil 6 : le jeu est long, son scénario est complexe, et les histoires des différents protagonistes s’emmêlent de manière efficace ; le personnage d’Ada Wong, qui joue un important rôle transversal dans l’ensemble du jeu, prend une nouvelle dimension. Un soin particulier a été apporté aux différentes cut-scenes et aux dialogues, donnant aux personnages une véritable crédibilité.
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Malheureusement, le gameplay n’est pas à la hauteur des choix scénaristiques. Résolument orienté action, comme RE4 et RE5, RE6 manque cruellement de fluidité. Les quick time events (moments où le joueur doit appuyer sur un ou des boutons pour réussir une action) sans intérêt sont omniprésents, une impression renforcée par l’importance prise par le combat au corps à corps, qui a gagné en efficacité et est souvent le meilleur moyen de se débarasser d’ennemis sans gâcher de (…) Lire la suite sur lemonde.fr
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