Qui sont les acheteurs de la première heure de l’iPhone 5 ?

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Ceux qui se pressent dans les Apple store pour acquérir le dernier smartphone d’Apple sont très majoritairement des hommes, jeunes, qui cèdent à l’achat plaisir.

Le lancement de l’iPhone 5 s’est déroulé presque sans encombre vendredi. Ni l’appel à la grève lancé par un syndicat minoritaire de salariés des Apple Stores français ni les critiques survenues avant le lancement sur le manque d’innovation du nouveau téléphone n’ont perturbé la mécanique bien rodée de la société de Cupertino. De Tokyo à San Francisco, la mise en vente de l’iPhone 5 a donné lieu à un concert d’applaudissements de vendeurs et de louanges de fans. Les analystes pensent qu’Apple vendra entre 6 et 10 millions d’iPhone 5 ce week-end, en incluant les 2 millions de précommandes réalisées en 24 heures. Apple avait vendu un million d’iPhone 3GS, 1,7 million d’iPhone 4 et 4 millions d’iPhone 4S en un week-end. À plus long terme, un nouvel iPhone se vend toujours au moins autant que tous les modèles précédents combinés, a récemment noté Phil Schiller, vice-président marketing d’Apple. Ce qui donnerait environ 250 millions de ventes pour l’iPhone 5. Orange a d’ores et déjà enregistré plus de 20.000 précommandes en dix jours, bien plus que pour l’iPhone 4S. Les autres opérateurs ne donnent pas de chiffres mais sont assurés de tout vendre, la difficulté étant d’être approvisionné en quantités suffisantes.

Au-delà des «geeks»

L’effet crise ne joue donc pas sur les aficionados d’Apple. Les acheteurs de la première heure, à 70 % des hommes, et à 70 % des jeunes (moins de 35 ans), cèdent à un achat plaisir, indique Philippe Schild, directeur terminaux de Bouygues Telecom. Ils sont acquis à la marque, 90 % étant déjà possesseurs d’un iPhone. Et ils dépassent la simple niche des «geeks: «Avec 60 % de la population équipée en smartphone, on est passé dans une logique de mass marketisation», explique Michel Jumeau, directeur marketing mobile grand public d’Orange.

Ces acheteurs de la première heure restent (…)

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