Le groupe japonais Sony devrait à nouveau se lancer, mercredi 20 février, dans la guerre des consoles de salon de nouvelle génération. Avant la soirée de présentation à New York, le mystère est soigneusement entretenu. La machine sera-t-elle vraiment beaucoup plus puissante que la PlayStation 3 ? Tirera-t-elle partie des possibilités du cloud (la dématérialisation) en matière de jeu, mais aussi de vidéo en ligne ? La nouvelle manette sera-t-elle dotée d’un écran, permettant d’imaginer de nouvelles formes d’interaction ?
Avec sa nouvelle machine, Sony se lance avant tout dans la reconquête des ‘hardcore gamers’. ‘La console sera relativement chère, et les joueurs occasionnels disposent déjà de smartphones et de tablettes’, explique Ed Barton, un des responsables du cabinet Strategy Analytics. ‘La PS4 doit se distinguer des autres appareils et prouver qu’elle est capable de proposer une expérience de jeu qu’on ne peut pas retrouver ailleurs’, poursuit-il.
La cible de Sony sera donc la même que celle de la PlayStation 3, sortie fin 2006, et écoulée à plus de 70 millions d’exemplaires. ‘L’élargissement de la cible initiale interviendra sans doute plus vite pour cette génération, parce que le prix de lancement sera vraisemblablement plus attractif, comparé à la PS3’, nuance toutefois Piers Harding-Rolls, responsable de la division jeux chez IHS Screen Digest.
Pour Sony, c’est la (re)conquête du salon où gravitent de plus en plus d’appareils connectés à Internet qui est cruciale. ‘La PlayStation, c’est le cheval de Troie du salon connecté’, résume M. Barton. Le groupe japonais cherche en effet à déployer un écosystème et une interopérabilité entre tous ces appareils, qu’il s’agisse de ses consoles, mais aussi de ses smartphones et tablettes.
Le groupe japonais doit aussi faire face à la concurrence des consoliers traditionnels, qui renouvellent leur offre. Nintendo a déjà lancé, fin (…)
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