Promis, juré, Facebook assure qu’il n’espionnera pas ses utilisateurs avec son nouvel outil à la Shazam

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Tous des mauvaises langues. Ou des paranos. A en croire Facebook, ses utilisateurs n’ont aucune raison de s’inquiéter de la fonctionnalité qu’il a annoncée fin mai.

Similaire au très populaire Shazam, et disponible dans un premier temps uniquement aux Etats-Unis, ce nouvel outil permet d’activer, sur l’application mobile de Facebook, «le micro [du téléphone] et écouter ce qu’il se passe autour [des utilisateurs] afin d’identifier les chansons en train d’être jouées, ou le programme de télévision regardé», résumait Forbes le 22 mai dernier. Dans le but de transformer ces enregistrements en statuts Facebook:

«[…] le géant des réseaux sociaux pourra ajouter un petit tag aux statuts [de ses utilisateurs] qui dira qu’ils sont en train de regarder un épisode de Game of Thrones. […]»

559.832

Nombre de signataires de la pétition contre la nouvelle application de Facebook.

Pour Facebook, la fonctionnalité est synonyme d’une collecte plus large encore de données, et surtout plus variée, qui lui permettra de rivaliser avec Twitter sur le front des commentaires de programmes télé en temps réel -promesse, note Wired, d’un business lucratif.

Pour plus de 500.000 utilisateurs en revanche, cette stratégie est avant tout «une décision façon Big Brother». Ils sont 559.832 en effet à avoir signé une pétition exigeant du réseau social l’arrêt de cette fonctionnalité, qualifiée de «menace massive portant sur notre vie privée»:

«Dites à Facebook de ne pas sortir cette nouvelle app dangereuse et flippante qui écoute les conversations et tout ce qui se passe autour des utilisateurs.»

Une levée de boucliers qui a forcé le réseau social à réviser son communiqué de presse officiel, mis à jour le 28 mai pour répondre aux nombreuses inquiétudes, que Facebook préfère qualifier de «mythes». 

Parmi les contre-arguments, l’entreprise fait valoir que cet outil est en option, que l’enregistrement, une fois activé, ne dure que 15 (…) Lire la suite sur Slate.fr

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