Pourquoi nous acceptons la collecte de nos données

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En acceptant machinalement les conditions d’utilisation des applications, nous livrons nos données sans réfléchir. Des visionnaires cherchent une solution.

Qui lit les conditions d’utilisation et règles de confidentialité avant d’installer une application sur son smartphone ? Personne, ou presque ! La plupart des utilisateurs cliquent sur “j’accepte” sans se poser davantage de questions. Et pour cause : en ouvrant un compte Gmail, l’utilisateur approuve pas moins de 16 pages de conditions d’utilisation et de confidentialité (plus de 20 minutes de lecture). Sur un iPhone, il faut environ 20 écrans pour lire celles d’eBay.

Or, une fois acceptés à l’aveuglette, ces sortes de contrats tombent aux oubliettes – bien qu’ils régissent la collecte, l’exploitation et la dissémination de données personnelles en permanence. Qui sait que le jeu Angry Bird ou telle application qui transforme l’iPhone en lampe de poche collecte les données de localisation (à des fins publicitaires) ? Pour prouver l’inefficacité du système actuel, une entreprise, PC Pitstop, avait écrit en 2005 dans ses conditions d’utilisation qu’elle donnerait 1 000 dollars au premier qui les lirait ; il fallut quatre mois pour qu’un utilisateur s’en aperçoive (selon l’entreprise, il a reçu sa récompense.)

Des notifications au cas par cas

De fait, ces règles, rédigées par des juristes, servent plus à protéger les entreprises que les utilisateurs, qui louent leurs âmes les yeux plus ou moins fermés. “Parfois le consommateur a bu un coup, ou il a un bébé dans les bras”, explique à l’AFP Jules Polonetsky, directeur du Forum sur l’avenir de la vie privée (Future of Privacy Forum). Le problème, selon lui, est une affaire de design, de conception des applications. Les longs contrats pourraient être en partie remplacés, dit-il, par des notifications courtes et ponctuelles au moment où des données personnelles sont collectées (…)

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Or, une fois acceptés à l’aveuglette, ces sortes de contrats tombent aux oubliettes – bien qu’ils régissent la collecte, l’exploitation et la dissémination de données personnelles en permanence. Qui sait que le jeu Angry Bird ou telle application qui transforme l’iPhone en lampe de poche collecte les données de localisation (à des fins publicitaires) ? Pour prouver l’inefficacité du système actuel, une entreprise, PC Pitstop, avait écrit en 2005 dans ses conditions d’utilisation qu’elle donnerait 1 000 dollars au premier qui les lirait ; il fallut quatre mois pour qu’un utilisateur s’en aperçoive (selon l’entreprise, il a reçu sa récompense.)

Des notifications au cas par cas

De fait, ces règles, rédigées par des juristes, servent plus à protéger les entreprises que les utilisateurs, qui louent leurs âmes les yeux plus ou moins fermés. “Parfois le consommateur a bu un coup, ou il a un bébé dans les bras”, explique à l’AFP Jules Polonetsky, directeur du Forum sur l’avenir de la vie privée (Future of Privacy Forum). Le problème, selon lui, est une affaire de design, de conception des applications. Les longs contrats pourraient être en partie remplacés, dit-il, par des notifications courtes et ponctuelles au moment où des données personnelles sont collectées (…)

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Qui lit les conditions d’utilisation et règles de confidentialité avant d’installer une application sur son smartphone ? Personne, ou presque ! La plupart des utilisateurs cliquent sur “j’accepte” sans se poser davantage de questions. Et pour cause : en ouvrant un compte Gmail, l’utilisateur approuve pas moins de 16 pages de conditions d’utilisation et de confidentialité (plus de 20 minutes de lecture). Sur un iPhone, il faut environ 20 écrans pour lire celles d’eBay.

Or, une fois acceptés à l’aveuglette, ces sortes de contrats tombent aux oubliettes – bien qu’ils régissent la collecte, l’exploitation et la dissémination de données personnelles en permanence. Qui sait que le jeu Angry Bird ou telle application qui transforme l’iPhone en lampe de poche collecte les données de localisation (à des fins publicitaires) ? Pour prouver l’inefficacité du système actuel, une entreprise, PC Pitstop, avait écrit en 2005 dans ses conditions d’utilisation qu’elle donnerait 1 000 dollars au premier qui les lirait ; il fallut quatre mois pour qu’un utilisateur s’en aperçoive (selon l’entreprise, il a reçu sa récompense.)

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