Pourquoi la «neutralité du Net» fait débat?

Author:

DECRYPTAGE – Après la polémique autour du blocage de la publicité sur Internet par Free, Fleur Pellerin, la ministre de l’Economie numérique, organisait ce matin une table ronde sur la neutralité du net. Un principe fondateur du Web sans cesse menacé…

Le coup d’éclat de Free début janvier a relancé les discussions sur la question. En filtrant par défaut les publicités chez ceux qui surfent sur le Web grâce à la Freebox Revolution, le fournisseur d’accès à Internet a dû faire face à une levée de boucliers.  Au cœur du débat, la neutralité du Net.

Qu’appelle-t-on «neutralité du Net»? 

Il s’agit d’un principe qui remonte aux premiers développements d’Internet. Il garantit une utilisation du réseau transparente: tous les flux de données sur Internet sont traités de la même manière. Le réseau ne peut opérer aucune discrimination en fonction des émetteurs de contenus, de ceux qui les reçoivent et de la nature même de ces contenus. Selon ce principe, les flux d’information ne peuvent être bloqués ou filtrés par les opérateurs de télécommunications. «La règle générale est que tout utilisateur doit être techniquement capable de communiquer avec tout autre et d’échanger tout type de contenu», souligne l’Arcep, le gendarme des télécommunications français, dans un rapport publié en septembre 2012. Ce concept a été popularisé par Tim Wu, professeur de droit à l’université de Columbia à New York, dans un article intitulé «Network Neutralité, Broadband Discrimination» paru en 2003.

Il y a-t-il déjà eu plusieurs atteintes à la neutralité du Net?

Le dernier exemple en date est donc le filtrage par défaut des pubs sur Internet par Free ce mois-ci, qui a rapidement fait marche arrière. Autre exemple: Free est régulièrement montré du doigt pour son accès ralenti à YouTube, si bien que l’UFC-Que Choisir a saisi l’Arcep en septembre. Il y a aussi eu un précédent avec Orange et Cogent, géant mondial des câbles qui acheminent (…) Lire la suite sur 20minutes.fr

Internet: Quelles conséquences après le suicide d’Aaron Swartz?
Aaron Swartz, génie du Web, s’est suicidé à l’âge de 26 ans
Dérapages sur Twitter: Comment Najat Vallaud-Belkacem veut faire plier le réseau social
ReputationWar: Najat Vallaud-Belkacem tient une conférence ce vendredi

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *