Pourquoi ils refusent de voir le monde avec les lunettes Google Glasses

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Les lunettes Google Glasses sont encore loin d’être commercialisées — elles ne devraient pas l’être avant l’année prochaine — mais elles suscitent déjà de vives oppositions.

Cet appareil — qui devrait permettre à son porteur d’être en permanence connecté via des verres-écrans interactifs et prendre photos, vidéos et appels en quelques clignements d’yeux — inquiète pour raisons tantôt philosophiques, tantôt très pragmatiques.

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La crainte d’un contrôle total de la société

 

Le mouvement “Stop the Cyborgs”, lancé début mars, livre un combat sans merci aux Google Glasses.

Armé de son manifeste pointant les dérives d’une telle technologie, le collectif anonyme s’inquiète d’un monde où le « contrôle centralisé serait total » :

«  Si le gouvernement installait des caméras de surveillance partout, toutes reliées à un centre de surveillance, vous considèreriez sans doute cela comme une atteinte à votre vie privée. Est-ce mieux si c’est une entreprise privée qui s’en charge et qu’elle attache ces appareils à la tête des gens ? »

Le mouvement assimile cette technologie à la première innovation transhumaniste majeure, et s’en prend à ceux qui rêvent d’une société future peuplée « d’humains augmentés ».

2

Nos vies privées encore plus exposées

 

Dans le sillage de « Stop the Cyborg », un bar de Seattle, le 5 Point Cafe, a décidé de bannir préventivement les Google Glasses de l’établissement, publiant sur sa page Facebook un message d’annonce, déclarant que les “bottages de cul seront encouragés” pour ceux qui enfreindront la règle.

Opération de communication géniale ? Pas vraiment. Dane Meinert, le propriétaire, au journal local myNorthwest : 

“Vous devez comprendre que la culture du 5 Point est sordide, ça peut être un endroit mal famé et je pense que les gens souhaitent y venir et rester anonymes. Nous ne laissons personne filmer d’autres gens ou prendre des photos indésirables à l’intérieur. C’est un bar du genre privé.”

Une position qui a fait des émules : plusieurs établissements de (…)

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