Piratage de logiciels: les entreprises françaises épinglées

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Au premier semestre, 45 entreprises qui utilisaient des programmes informatiques piratés ont dû payer 460.000 euros. Le manque à gagner s’élèverait à 2 milliards d’euros pour les éditeurs de logiciels en France.

À l’occasion de 108 procédures de contrôle engagées au premier semestre, au nom du BSA (Business Software Alliance), qui défend les intérêts des éditeurs de logiciels, 460.000 euros ont dû être acquittés par 45 entreprises qui utilisaient des programmes informatiques piratés. Cette instance engage des procédures judiciaires pour s’assurer que les entreprises acquittent convenablement les licences de logiciels, utilisées sur le lieu de travail, et qui doivent souvent être renouvelées chaque année. «Cela représente une hausse de 25 % par rapport à la même période de l’an dernier. Tous les acteurs économiques n’ont pas le même comportement. Seulement 10 % des logiciels ne sont pas conformes dans les grands groupes, contre 40 % pour les PME et près de 80 % à 90 % chez les particuliers», explique François Rey, le président du comité France du BSA.

Les entreprises de la région parisienne seraient les plus grandes fraudeuses, puisqu’elles ont payé à elles seules près de 250.000 euros. Toutefois, en moyenne, les sociétés de l’Ile-de-France fraudent moins que la moyenne nationale, à 34% seulement contre 37%, selon une étude réalisée par la cabinet d’études IDC et le BSA. Même s’il décroît chaque année, ce taux reste très élevé en France, par rapport à la moyenne européenne de 33 %.

Failles de sécurité

Le manque à gagner serait considérable. Pour le marché français estimé autour de 4 milliards d’euros par an, les éditeurs de logiciels auraient un manque à gagner de plus de 2 milliards d’euros. Les actions répressives ne permettent donc de récolter qu’une goutte d’eau par rapport aux dommages estimés des éditeurs.

Plutôt que les méthodes répressives, François Rey suggère l’éducation des responsables des entreprises et la gestion des logiciels comme un actif (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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