Numericable défend son offre et pose un ultimatum

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Vivendi devrait trancher vendredi entre les deux projets concurrents.

Numericable, en concurrence avec Bouygues Telecom dans la course au rachat de SFR à Vivendi, a posé les limites de son offre. Elle est valable jusqu’au 14 mars, jour prévu pour la tenue du prochain conseil de surveillance de Vivendi. La précision a été apportée par Numericable à la demande de l’Autorité des marchés financiers, qui s’inquiète notamment des variations importantes enregistrées par les cours de Bourse des protagonistes du dossier. L’action Numericable a cédé 2,85 % mardi après avoir plongé de 12,36 % la veille. Le cours de Bouygues s’est, lui, stabilisé après l’envolée de lundi (+ 8,66 %). Ce dernier n’a en revanche pas communiqué sur la validité de son offre.

De son côté, Fleur Pellerin, la ministre de l’Économie numérique, a demandé à Numericable et à Bouygues Telecom de préciser leurs engagements sur l’emploi et l’investissement. Elle souhaite que ces élémentssoient inscrits dans un cadreopposable juridiquement. Ce qui pourrait être fait à l’occasion du transfert des fréquences de SFR à son éventuel acquéreur, qui dépend del’autorité de régulation des télécoms (Arcep).Numericable s’est dit prêt à souscrire à ces demandes du gouvernement. Par ailleurs, il a réaffirmé son engagement à couvrir 12 millions de foyers avec la fibre en 2017, tandis que Bouygues est prêt, de son côté, à investir 400 millions d’euros par an pour déployer son réseau de fibre.

Vendredi, Vivendi devrait trancher entre les deux projets concurrents de Bouygues ou Numericable pour racheter SFR. Ensuite, le dossier passera entre les mains de l’autorité de la concurrence. Cette dernière demandera au gendarme des télécoms (Arcep) et à celui des médias (CSA) de lui apporter leurs expertises. L’Arcep et le CSA rendront un avis qui aidera l’autorité de la concurrence à prendre une décision.

Mais l’Arcep jouera un autre rôle si Bouy­gues est choisi pour racheter SFR. Dans ce cas, Bouygues a promis de céder son (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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