Netflix, un géant américain qui fait trembler la France

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Le service de vidéo à la demande a déjà séduit 44 millions d’abonnés à travers le monde.

Netflix n’est pas encore disponible en France, mais il est déjà sur toutes les lèvres. Pas une semaine sans qu’un article ne soit consacré à ce service de vidéos à la demande made in USA qui a déjà réussi à convaincre 44 millions d’abonnés à travers le monde, dont 30 outre-Atlantique. Le géant américain compte bien en fidéliser davantage: il en vise 4 millions de plus d’ici peu. Preuve de sa bonne santé, le groupe a achevé l’année 2013 avec un chiffre d’affaires de 4,37 milliards de dollars pour 112 millions de bénéfices.

Ce service de télévision nouvelle génération sur le Web revient pourtant de loin. Fondé en Californie à la fin des années 1990, Netflix était à l’origine un simple vidéoclub par correspondance. Signe distinctif: il avait la particularité de livrer les DVD à ses clients par la Poste via des ­enveloppes rouges facilement ­repérables.

EN 1999, il révolutionne une première fois le marché en proposant un système d’abonnement illimité. Six ans plus tard, un million de DVD sont envoyés quotidiennement à travers tous les États-Unis. Une sorte d’Amazon de la location de films. En 2007, l’entreprise annonce avoir franchi le milliard de DVD expédiés. À cette époque, le marché commence à donner quelques signes d’essoufflement. Mais la success story se répète. Netflix rebondit en réinventant son offre: cette fois, les clients peuvent visionner les films directement depuis une plateforme sur le Web, moyennant aujourd’hui 7,99 dollars.

Moyens financiers colossaux

Le groupe dispose pourtant d’un catalogue de programmes relativement datés. Mais, en bon communicant, il a su mettre en avant quelques contenus originaux comme la série House of Cards qu’il produit. Son vrai point fort repose sur le développement d’algorithmes permettant d’identifier les préférences des abonnés en fonction de leurs précédentes recherches pour leur faire des propositions correspondant à leur (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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