Motorola lance son Moto G à 169 euros

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La filiale de Google cherche à séduire les 500 millions de personnes qui achèteront «un smartphone à moins de 200 euros l’année prochaine».

Motorola frappe un grand coup avec le Moto G, son nouveau smartphone qui sera vendu 169 euros. «Nous visons les 500 millions de personnes qui, l’année prochaine, achèteront un smartphone à moins de 200 euros», a répété Dennis Woodside, le PDG de Motorola Mobility. Il pourra donc être encore moins cher, s’il fait l’objet de subvention des opérateurs.

Trois mois après la commercialisation du Moto X, Google, qui a racheté Motorola il y a deux ans, renforce sa pression sur le marché des smartphones. Dennis Woodside n’a pas épargné Apple, expliquant qu’aujourd’hui «le consommateur qui ne veut pas dépenser 600 euros pour un bon appareil a le choix entre un iPhone 4, dépassé, ou un smartphone qui ne fonctionne pas bien». Mais la principale cible des attaques de Motorola a été Samsung, ce qui est un peu plus étonnant. Avec quelque 240 millions de smartphones vendus en 12 mois, le coréen réalise à lui seul 80% des ventes sous Android, le système d’exploitation de Google. Jusqu’à présent, l’américain s’était bien gardé de critiquer ouvertement Samsung. C’est maintenant chose faite. «Pour le prix d’un Samsung Galaxy S4, vous pouvez avoir trois Moto G et il vous restera de l’argent», a mentionné Dennis Woodside, après avoir démontré tout l’intérêt d’un téléphone «purement Android, sans applications ajoutées par les constructeurs». Il avait auparavant expliqué que le Moto X était «le meilleur smartphone sous Android». Un coup porté aussi à son partenaire LG, qui produit les Nexus 4 et 5, à la marque Google.

Deux modèles économiques s’affrontent

Les attaques de Google témoignent de sa volonté de reprendre la main sur le marché des smartphones. Son système d’exploitation, Android, a beau détenir 85% de part de marché, Samsung empoche plus de 90% des profits générés. Ce déséquilibre reflète l’opposition de deux logiques industrielles. (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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