Après l’échec du rachat de SFR par Bouygues Telecom, le gouvernement évoque la possibilité d’un rapprochement « avec un autre opérateur ».

Ce n’est pas la première fois que le ministre de l’Économie, Arnaud Montebourg, évoque la possibilité d’un rapprochement de Bouygues Telecom«avec un autre opérateur». Lundi, il est revenu à la charge, après que Le Figaro a dévoilé que le groupe pourrait supprimer de 1500 à 2000 postes. «Nous sommes maintenus à quatre opérateurs qui se font une concurrence de plus en plus dure au détriment de l’emploi», a souligné le ministre, qui s’est étonné de plans sociaux «dans un secteur en pleine croissance.

Le gouvernement se bat depuis deux ans pour obtenir la consolidation du secteur et le renforcement des entreprises». Bouygues Telecom a échoué dans sa tentative de racheter SFR, qui a été cédé au câblo-opérateur Numericable.

Des relations tendues

Les candidats potentiels à une fusion avec Bouygues Telecom ne sont pas légion. Free est, par défaut, le seul candidat français. La piste a déjà été évoquée par Bercy. Les deux groupes auraient même entamé des discussions mi-avril, sans parvenir à se mettre d’accord sur un prix de cession de Bouygues Telecom.

Un rapprochement avec Orange semble impossible, pour des raisons de concurrence. L’opérateur historique souhaite, lui, pousser à une mutualisation des réseaux qui lui permettrait de réduire ses coûts de fonctionnement, tout en maintenant une concurrence à quatre opérateurs. Les relations entre le gouvernement et le groupe Bouygues se sont tendues. Ce dernier est aussi le principal actionnaire d’Alstom, qui pourrait être cédé à General Electric.

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