Michael Dell : «J’aurai seul le contrôle de Dell. Personne ne pourra me dire de partir »

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INTERVIEW – Le PDG, qui a racheté 25 milliards de dollars le groupe informatique qu’il a fondé en 1984, compte se développer sur le créneau des tablettes.

Au terme d’une lutte épique contre le milliardaire américain Carl Icahn, Michael Dell, soutenu par le fonds Silver Lake, a repris Dell qui emploie aujourd’hui 110.000 salariés. La première conséquence? Le groupe informatique coté au Nasdaq quittera la Bourse mardi 29 octobre et deviendra privé le 1er novembre. Celui qui n’est plus que le troisième fabricant mondial d’ordinateurs sera donc moins soumis à la pression du court terme. Il pourra continuer sa reconversion dans les services et les logiciels pour les entreprises. Un repositionnement qui s’effectue alors que le groupe reste profitable: en 2012, il a gagné près de 4 milliards de dollars en réalisant un chiffre d’affaires de 62 milliards.

LE FIGARO. – Êtes-vous satisfait d’avoir racheté Dell?

Michael DELL. – Oui. Je suis très content que Dell devienne, le 1er novembre, une entreprise privée. Quand le conseil d’administration du groupe a annoncé, le 5 février, avoir trouvé un accord pour le rachat de la compagnie par Silver Lake et moi-même, cela représentait une énorme opportunité pour nous. Car nous pourrons accélérer la mise en place de notre stratégie. Au lieu d’avoir une vision pour des investisseurs à court terme, nous pouvons avoir une perspective à moyen et long terme.

Comment cela va se traduire?

Nous aurons plus de latitude pour orienter notre stratégie vers des solutions de bout en bout pour les entreprises, investir dans la ­recherche et le développement et poursuivre notre croissance dans les logiciels et les services, ce qui est très important pour nos clients. Au cours des cinq dernières ­années, nous avons acheté plus de 30 entreprises pour 13 milliards de dollars. Nous pourrons poursuivre, à notre rythme, cette ­stratégie.

Comment Silver Lake influera sur vos décisions?

Je vais détenir environ 75 % du capital et Silver Lake aura (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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