L’UFC-Que choisir met en demeure Facebook, Twitter et Google +

Author:


L’association donne trois semaines à Facebook, Twitter et Google + pour modifier les clauses d’utilisation de leurs services.

«Nous avons adressé mercredi une lettre de mise en demeure, de presque 100 pages, à Google, Twitter et Facebook pour modifier les clauses contractuelles que nous estimons abusives et qui sont interdites par le droit français», a indiqué Alain Bazot, président de l’UFC-Que choisir. «Les trois principaux réseaux sociaux ne considèrent pas les données confiées par les internautes comme des données personnelles. Les conditions d’utilisation des services de Facebook, Twitter et Google + sont illisibles», assure Amal Taleb, juriste de l’association. Au sens propre du terme. Les caractères sont minuscules pour les 21 pages des conditions d’utilisation des services de Facebook, ces clauses renvoient de plus à de nombreuses autres pages, souvent en anglais, déplore l’association.

Plus grave, les trois principaux réseaux sociaux ne proposent par aux internautes «une procédure d’acceptation du contrat d’utilisation du service». Ce qui serait contraire au droit français. Les raisons d’une telle opacité des réseaux sociaux? Ces derniers «se cachent derrière une structure kafkaïenne des conditions d’utilisation» car Facebook, Google et Twitter ont «un appétit insatiable» des données des internautes. Les conditions d’utilisation sont donc extravagantes et permettent aux réseaux sociaux «de collecter, manipuler, supprimer et même exploiter commercialement les informations qu’elles recueillent», expliquent les experts de l’UFC-Que choisir.

L’association menace de déposer plainte

Si elle n’obtient pas de réponses satisfaisantes dans les vingt jours, l’association de consommateurs menace de déposer plainte, en France contre les trois réseaux sociaux. Mais l’opération risque de ne pas être simple. L’UFC-Que choisir a écrit à Google et Twitter aux États-Unis et à Facebook en Irlande, car ce sont les entités en charge des données personnelles.

L’association (…)

Lire la suite sur Figaro.fr

Inscrivez vous à la newsletter du Figaro

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *