Loomio, l’appli d’Occupy Wall Street qui va vous aider à lutter

Author:

Si vous pensiez que le mouvement Occupy Wall Street avait périclité, vous aviez tort. En partie, du moins. Certes, il ne reste pas grand-chose de la mobilisation et du message politique. Mais son ambition de modifier en profondeur la structure du pouvoir et de repenser la participation citoyenne, elle, a survécu.

Elle trouve corps dans une application web et bientôt mobile : Loomio. Au premier abord, le concept ne surprendra pas ceux qui fréquentent forums virtuels et réseaux sociaux : il s’agit de débattre, proposer, argumenter, voter.

Benjamin Knight, initiateur du projet, a l’ambition de transposer cette dynamique virtuelle dans le monde réel :

« L’avènement des médias sociaux a permis la mobilisation d’un grand nombre de personnes en un cours laps de temps, mais il manque aujourd’hui d’outils pour traduire cette énergie dégagée en une action collective durable : c’est le fossé que nous cherchons à combler. »

Mouvement Occupy : plus jamais ça

L’ambition portée par cet activiste du mouvement Occupy Wellington en Nouvelle-Zélande n’est donc pas révolutionnaire en soi : des dizaines de startups ont déjà fleuri autour de cette idée d’optimiser le management de groupe et la prise de décision grâce à des outils numériques (nous vous parlions récemment de la startup française WePopp).

Mais il a ce truc en plus : l’expérience de l’échec. Jamais un mouvement social n’avait été aussi dynamisé par les réseau sociaux qu’Occupy. Et pourtant, jamais il n’est parvenu à accoucher d’un projet capable de fédérer ses protagonistes.

Riche et facile d’accès, Loomio pourrait bien réussir là où ses prédécesseurs ont échoué et même dépasser le cadre des organisations citoyennes pour cartonner tant auprès des particuliers que des entreprises.

Formule 3 en 1: forum, réseau social et vote

Sans surprise, l’essence et l’objectif premier du projet ne sont pas dénués de toute idéologie. Ils découlent de ce qu’on appelle la « démocratie liquide », un système promouvant la participation directe au sein (…)

Lire la suite sur rue89.com

« Peu d’entrepreneurs parisiens ont envie de s’installer aux Etats-Unis »
Ils travaillent pour les « 1% » qui ont peur d’« Occupy Wall Street »

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *