L’impression 3D prête à révolutionner les industries du jeu

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Impression 3D d’une figurine (Maxime Vaudano/Le Monde.fr)

Dans l’étroit local embouteillé du « Petit fablab de Paris », on peine à imaginer que le fragile cube jaune qui bourdonne dans un coin deviendra peut-être un jour le fossoyeur de pans entiers de l’industrie mondiale. Connectée à un ordinateur, l’imprimante 3D de cet espace associatif fabrique patiemment une figurine de quelques centimètres de haut qui n’est pas sans rappeler les « Warhammer », une collection de figurines qui compte des milliers d’amateurs en France.

Anis Semmar, étudiant en école d’ingénieurs, a « imprimé » un fichier .STL définissant les coordonnées de la figurine, mis à disposition gratuitement par un utilisateur sur une plateforme en ligne bien connue des habitués. Une heure plus tard, la silhouette un peu grossière mais néanmoins reconnaissable d’un « Space Marine », constituée de centaines de couches de plastique liquide empilées, trône sur le plan de travail du fablab. Le tout, sans passer par la case boutique.

UNE BAISSE DES PRIX SPECTACULAIRE

Aux quatre coins de la France, cette technique commence à intéresser des passionnés, qui y voient le potentiel de s’émanciper des grands acteurs économiques. « Figurinistes », bricoleurs de décors, amoureux des jeux de société : beaucoup sont convaincus qu’il sera bientôt possible d’imprimer tout le matériel nécessaire à leur hobby directement chez eux.

« Vu les prix prohibitifs que pratique Games Workshop [l’éditeur de « Warhammer »], on ne se gênera pas pour s’équiper, assure Vincent Kowalzyk, président de l’Ork’Hideux, un club de joueurs isérois. Mais on attend que l’association d’à côté s’y mette, pour voir ce que ça donne. »

Si le prix des machines a spectaculairement baissé au cours des derniers mois (entre 400 et 1 000 euros pour l’entrée de gamme), l’absence de service après-vente et de vendeurs de consommables (l’« encre » de l’imprimante 3D) en France freine encore beaucoup d’enthousiastes. L’étudiant Anis préfère pour l’instant payer une cotisation annuelle de 120 euros au (…) Lire la suite sur lemonde.fr

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