Les start-up françaises du Web s’unissent pour recruter

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Une quarantaine de jeunes entreprises françaises organisent samedi une journée de recrutement pour attirer des ingénieurs et des graphistes, qu’elles ont du mal à attirer.

«Plutôt que de vous ennuyer dans une SSII, rejoignez une start-up.» Les jeunes entreprises du Web françaises savent manier les slogans percutants. Mais lorsqu’il s’agit persuader de jeunes diplômés de les rejoindre, elles peinent encore à trouver le bon discours.

Pour y remédier, une quarantaine de ces sociétés se sont réunies et organisent samedi une première journée de recrutement. L’idée est née en 2011 en Grande-Bretagne, avec l’initiative Silicon Milkroundabout. La troisième édition, qui s’est tenue en mai, a attiré plus de 3000 personnes, pour 800 postes ouverts.

La déclinaison française est plus modeste: 600 visiteurs se sont pré-inscrits, pour 130 postes disponibles. La plupart des candidats sont encore en formation et à la recherche d’un stage. Il s’agit à 60 % de futurs ingénieurs, mais les autres métiers du Web sont représentés, comme les graphistes et les intégrateurs. Le rendez-vous est fixé au Café Barge, à Paris. Parmi les start-up les plus connues figurent le site de location Zilok et le créateur des balances connectées à Internet Withings.

Les bonnes recrues existent, mais ne se tournent pas forcément vers ces petites structures, dont les effectifs dépassent rarement dix personnes. «Les ingénieurs sont très frileux au début de leur carrière. Ils cherchent une belle ligne sur leur CV et ne nous connaissent souvent pas», déplore Paulin Dementhon, diplômé d’HEC et fondateur du site de location de voitures Voiturelib. Le recrutement des start-up passe généralement par Twitter ou par le bouche-à-oreille. Et les embauches s’effectuent plutôt au sein des diplômés de la nouvelle génération des écoles du Web (Hetic, EEMI…), que dans les grandes écoles traditionnelles.

Ambiance de travail

L’autre frein à l’embauche vient des salaires. «Nous n’avons pas moyen d’attirer ces recrues par (…)

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