Les salariés de SFR vont toucher une prime de fusion de 2000 euros

Author:

Une prime de fusion. C’est un nouveau concept inventé par les syndicats de SFR à l’occasion de la cession de l’opérateur à Numericable.

Ces derniers souhaitaient que les salariés tirent eux aussi les bénéfices de la cession de leur entreprise, vendue pour 13,5 milliards d’euros en cash et une participation de 20 % dans le nouvel ensemble. Et ils ont été entendus. Le PDG de SFR, Jean-Yves Charlier, a plaidé la cause de ses employés auprès de son actionnaire actuel, Vivendi.

Dans une vidéo diffusée mardi aux salariés de l’opérateur, il leur a annoncé avoir obtenu que soit débloquée une prime de 2000 euros qui «devrait prendre la forme d’un supplément d’intéressement et de participation». Suspendue à la réalisation de la fusion avec Numericable, elle devrait être débloquée à la clôture de l’opération. De quoi rassurer les salariés les plus suspicieux quant aux conséquences sociales de cette fusion. Patrick Drahi, principal actionnaire de Numericable et futur président de l’ensemble, s’était par ailleurs engagé à ce qu’il n’y ait aucun plan social lié à la fusion pendant 36 mois. L’opération reste néanmoins soumise à l’approbation de l’Autorité de la concurrence. Le processus peut prendre plusieurs mois. SFR et Numericable sont entrés en phase de «prénotification» auprès de l’Autorité. Celle-ci reçoit aussi les doléances des concurrents du futur ensemble. Bouygues Telecom aurait commencé à transmettre les siennes, plutôt nombreuses, selon une source proche du dossier.

L’annonce de la distribution de cette prime survient 24 heures après que les salariés de Bouygues Telecom ont pris connaissance de la probable suppression de 2000 emplois sur les 9000 que compte l’opérateur.

Retrouvez cet article sur Figaro.fr


Jean-Yves Charlier: «Pour la première fois, SFR devancera Orange dans le fixe» 


Montebourg veut marier Bouygues Telecom à un autre opérateur 


Frank Cadoret (PDG SFR) évoque Android et la domotique dans ses futurs Box 

Inscrivez-vous à la newsletter du Figaro

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *