Les pirates pleurent Barnaby Jack, le hacker de distributeurs de billets

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Rendu célèbre grâce à un piratage de distributeurs de billets, l’un des plus célèbres hackers de ces dernières années a également découvert les failles informatiques potentiellement mortelles des pacemakers.

Les fabricants de pacemakers ont gagné un peu de répit. Mais la communauté des hackers est en deuil. Le célèbre pirate d’origine néo-zélandaise Barnaby Jack est mort en fin de semaine dernière à San Francisco, une semaine avant la conférence annuelle Black Hat à Las Vegas lors de laquelle il devait présenter ses recherches sur les failles techniques des pacemakers. Selon lui, il était possible de tuer quelqu’un en désactivant son pacemaker à une distance de 10 mètres ou moins.

Barnaby Jack était l’un des plus éminents «White Hat», cette mouvance de hackers «étiques» qui cherchent les failles d’un programme et les rendent publiques pour en améliorer la sécurité, avant que des personnes mal intentionnées puissent les exploiter. Il s’était ensuite particulièrement intéressé aux failles de sécurité de nombreux appareils médicaux connectés dont la sécurisation se résume à un simple nom d’utilisateur et un mot de passe. En 2011, il avait poussé une entreprise de pompes à insuline à améliorer la sécurité de son logiciel après avoir montré qu’il était possible de le kacker pour injecter une dose létale d’insuline au patient.

La communauté des hackers sous le choc

Mais le hacker s’était rendu célèbre dans le monde entier en 2010 lorsqu’il avait démontré qu’il était possible de vider un distributeur de billets sans débiter de compte, en accédant à leur logiciel à l’aide d’un simple téléphone portable. Plus fort, il pouvait également récupérer les informations bancaires -mot de passe compris- d’une carte de retrait utilisée dans ce même distributeur, à partir de la bande magnétique de la carte. En 2008, il avait acheté deux distributeurs sur internet pour 2000 dollars pièce et avait décortiqué leur logiciel de fonctionnement pendant près de deux ans. La vidéo de (…)

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