Les géants du Web minimisent leur implication dans le scandale de la NSA

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Facebook, Microsoft, Yahoo ! et Google ont publié lundi le nombre de demandes de renseignements sur des utilisateurs qu’ils ont reçues dans le cadre du programme Prism au cours des six premiers mois de 2013.

La NSA peut obtenir toute information qu’elle recherche sur un internaute. La question est de savoir si Facebook, Google, Microsoft et Yahoo facilitent cet espionnage. Les grandes entreprises du Web ont révélé lundi, dans un rapport, le nombre de requêtes judiciaires qu’elles ont reçues secrètement de la part de la NSA, selon Reuters. Les géants du Web souhaitent minimiser leur rôle dans le scandale de la NSA révélée par Edward Snowden en 2013.

Yahoo! est le plus concerné par ces demandes d’ informations sur des utilisateurs suspects ou sur des contenus illicites. L’entreprise déclare qu’environ 30 000 comptes d’utilisateurs ont été visés par des injonctions judiciaires. Les données concernées sont essentiellement des mots-clés suspects dans des mails, des photos et des carnets d’adresses. Microsoft a pour sa part reçu environ 15.000 requêtes pour ses utilisateurs, Google autour de 9000 et Facebook 6000. Aucune précision n’a été donnée sur le pourcentage de réponse positive aux requêtes.

Le gouvernement a autorisé la publication sous conditions

Ces grandes entreprises veulent regagner la confiance des internautes. Les géants du Web ont engagé des poursuites judiciaires afin de pouvoir divulguer ces informations secrètes, selon The Next Web. Le gouvernement américain a autorisé la publication des données, à condition que les entreprises mettent fin aux procès dirigés contre lui, précise le New York Times. De plus, il a imposé aux entreprises d’attendre un délai de six mois avant de communiquer les chiffres. Ces dernières ont été également limitées sur la quantité d’informations qu’elles pouvaient révéler en une fois, selon Reuters.

Une transparence assez limitée

Le nombre de requêtes n’a pas été aussi important qu’on aurait pu l’imaginer. Il représente un (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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